L’allocation veuvage est une aide à la santé versée au conjoint survivant en cas de décès. Il s’agit d’une aide à la santé permettant d’apporter un soutien financier, si le bénéficiaire n’a pas atteint l’âge pour toucher la pension de réversion. Alors, est-il possible de toucher une allocation veuvage en cas de séparation de corps ?
La séparation de corps s’adresse uniquement aux couples mariés. Contrairement au divorce, la séparation de corps permet aux époux de rester mariés, sans pour autant vivre sous le même toit. C’est une décision rendue officielle par un juge. Ainsi, les conjoints séparés de corps ont tout à fait droit à l’allocation de veuvage. Si le couple est toujours marié aux yeux de la loi lors du décès, alors le partenaire survivant est éligible à l’aide.
Il s’agit d’une aide financière pour soutenir un conjoint survivant. Ce dernier a droit à une partie de la retraite sous certaines conditions à respecter, notamment des conditions de ressources. En effet, l’allocation de veuvage n’est attribuée que lorsque votre époux décédé a cotisé à l’assurance vieillesse au moins 3 mois (continus ou non) pendant l’année précédant son décès.
L’allocation de veuvage n’est accordée que si le total de cette allocation et des ressources personnelles du conjoint survivant ne dépasse pas un plafond fixé par décret du Code de la Sécurité Sociale. Fiscalement, l’allocation veuvage est un revenu pris en compte et taxé dans la catégorie des pensions.
Pour toucher cette allocation, vous devez respecter les conditions d’attribution suivantes :
Les circonstances du décès ne sont pas prises en compte pour l’attribution de l’allocation veuvage.
Le montant mensuel de l’allocation veuvage est de 713,17 € par mois maximum. Cette somme peut être réduite selon le montant des ressources que vous percevez (allocation, formation rémunérée, etc.) ou si vous reprenez une activité professionnelle.
Vos ressources prises en compte dans le calcul de l’allocation veuvage sont :
En revanche, les ressources n’entrant pas dans le calcul du montant de votre allocation veuvage sont :
Pour une demande d’allocation veuvage, vous devez compléter le formulaire cerfa n°12098*04 pour la CAF, ou bien le cerfa 14954*01 si vous dépendez de la MSA. Il faut l’envoyer à la caisse du dernier lieu de travail de votre conjoint décédé en priorité. Toutefois, il est possible de l’envoyer dans une autre caisse qui fera suivre votre demande.
Le document de 4 pages est adressé dans un délai de 2 ans, à compter du 1er jour du mois de décès, à l’organisme.
Chaque formulaire est accompagné d’une notice explicative ainsi que de la liste des pièces justificatives à fournir pour l’étude de votre dossier :
Lorsque votre demande est acceptée par l’organisme, l’aide vous est versée chaque mois à terme échu, et ce, durant 2 ans maximum suivant le jour du mois du décès. Le point de départ du versement dépend de la date à laquelle l’allocataire a effectué sa demande :
Pour ceux qui ont moins de 50 ans au moment du décès du conjoint, il est possible de la toucher jusqu’à 55 ans. Ensuite, c’est la pension de réversion qui est attribuée.
Lors du décès de votre conjoint ou ex-conjoint, sous certaines conditions, vous pouvez prétendre à une retraite de réversion. C’est une partie de la retraite que votre mari ou femme a perçue, ou aurait pu percevoir de son vivant.
Pour prétendre à la pension de réversion, votre situation doit correspondre aux critères suivants :
Contrairement à l’allocation veuvage, le remariage à la suite du décès du conjoint ne suspend pas automatiquement le versement de la pension. Cela varie en fonction des régimes de retraite.
Le montant de pension de réversion correspond à 54 % de la retraite de base du conjoint décédé dont il bénéficiait ou aurait pu bénéficier. Ce pourcentage ne tient pas compte des majorations de retraite. À savoir que ce montant peut être réduit si vous ne respectez pas les plafonds de ressources en vigueur.
En outre, la pension mensuelle est au minimum de 331,94 € par mois (3 983,29 euros par an) si le conjoint décédé (ou ex-conjoint) a cotisé au moins 15 ans (soit 60 trimestres) au régime général. Si le défunt avait cotisé moins de 15 ans, le montant minimum est réduit proportionnellement aux nombres de trimestres cotisés. Dans tous les cas, le montant de votre pension de réversion ne pourra être supérieur à 997,71 € euros par mois.
Le montant est divisé lorsque votre ex-mari ou femme a été marié à plusieurs reprises. Le partage est proportionnel à la durée de chaque mariage.
Pour toucher cette allocation, vous devez avoir moins de 55 ans, vous devez résider en France, vous devez vivre seul et vos revenus doivent être inférieurs à 790,24 euros en 2022 par mois. En outre, votre conjoint décédé a cotisé à l’assurance vieillesse au moins 3 mois (continus ou non) pendant l’année précédant son décès.
Les aides pouvant être accordées après un décès sont la pension de veuvage, la pension de réversion, le capital décès, assurance décès lors de crédits à la consommation, un contrat de prévoyance décès collectif, l'allocation décès de Pôle Emploi, etc.
Le montant net de cette allocation est de 713,17 € par mois au 1er janvier 2025 et peut être réduit selon les ressources du conjoint survivant.
En tant que conjoint survivant divorcé, vous pouvez bénéficier de la pension de réversion de votre ex-conjoint, sous réserve de remplir les conditions d'attribution, qui varient selon le ou les régimes de retraite auxquels votre conjoint était affilié.
Le capital décès est une somme versée par la sécurité sociale aux proches du défunt. Il est garanti par le régime général de l'assurance décès. Cette indemnité permet notamment à la famille de couvrir les frais d'obsèques.