L’allocation veuvage permet à certains veufs ou veuves de percevoir une aide financière le temps d’atteindre l’âge pour prétendre à une pension de réversion. Il s’agit d’une aide à la santé versée par l’assurance retraite ou la MSA. Alors, allocation veuvage simulation : comment effectuer la démarche ?
En France, connaître ses droits est assez complexe. Pour ce faire, il est tout à fait possible d’utiliser un simulateur pour vous aider. Ainsi, Mes Allocs dispose d’un simulateur de prestations sociales qui peut vous permettre d’estimer de manière fiable vos droits à une allocation veuvage. En effet, en seulement 2 minutes, vous obtenez une estimation du montant de la prestation à laquelle vous prétendez.
Pour ce faire, lors de la simulation, vous devez indiquer les informations suivantes :
A l’issue de cette simulation, en cas d’éligibilité, Mes Allocs peut effectuer toutes les démarches administratives à votre place si vous le souhaitez. En revanche, si vous n’êtes pas éligible à l’allocation veuvage, le simulateur vous indique les autres allocations auxquelles vous pouvez prétendre en fonction des informations renseignées.
L’allocation veuvage est une aide versée aux époux(ses) survivants qui perçoivent de faibles ressources et qui
En outre, la prestation est destinée en priorité aux veufs(ves) des assurés du régime de retraite de base des salariés du secteur privé et des agents non-titulaires de la fonction publique (Assurance retraite), ou du régime de retraite de base des salariés agricoles et des non-salariés agricoles (Mutualité Sociale Agricole).
Pour avoir l’allocation veuvage, votre conjoint décédé ainsi que vous devez respecter les conditions d’attribution suivantes :
Toutes les ressources sont prises en compte (y compris les produits d’épargne), à l’exception de :
Le montant net de l’allocation veuvage s’élève depuis le 1er janvier 2025 à 713,17 € euros par mois maximum. Toutefois, cette somme peut être réduite en fonction des ressources. Si l’addition (allocation veuvage + ressources) est supérieure au maximum autorisé, le montant de l’allocation veuvage est réduit afin que le total ne dépasse pas le maximum autorisé.
En cas de formation rémunérée ou de reprise d’une activité professionnelle, il est possible de cumuler les revenus avec l’allocation de veuvage pendant 12 mois.
L’aide n’est pas attribuée automatiquement au décès de l’assuré. En effet, vous devez faire la demande en priorité à la caisse de retraite du lieu de travail dont dépendait le conjoint décédé soit :
Le formulaire est disponible en ligne, et doit être accompagné des pièces justificatives ci-dessous :
La demande doit être adressée dans les 2 ans suivant le décès. Passé ce délai, elle n’est plus recevable.
Le 1er versement se fait en fonction du moment où vous avez fait votre demande de prestation :
Comme vu précédemment, l’allocation veuvage est supprimée à compter des 55 ans du conjoint survivant. Elle est remplacée par la pension de réversion de base, équivalente à 54 % de la retraite de base du défunt.
Comme les pensions de vieillesse et de réversion, l’allocation veuvage est incluse aux revenus à déclarer l’administration fiscale après un abattement de 10 %. En revanche, elle n’est pas, elle, soumise aux contributions sociales (CSG, CRDS, CASA, cotisation d’assurance maladie).
Le montant net de l'allocation de veuvage 2025 est fixé à 713,17 € par mois maximum. Les ressources trimestrielles du demandeur doivent être inférieures à 3,75 fois le montant de l'allocation, soit 2 674,3875 € pour 3 mois.
L'allocation veuvage est réservée aux seuls conjoints mariés. L'aide n'est pas versée aux conjoints divorcés, remariés, pacsés ou vivant en concubinage.
La pension de réversion au conjoint survivant équivaut à 54 % de la retraite de base du conjoint décédé dont il bénéficiait ou aurait pu bénéficier. Elle est calculée selon les ressources du conjoint survivant et les enfants à charge.
Le capital décès est un droit ouvert garanti par l'assurance décès de la Sécurité sociale. Il est attribué avant tout aux bénéficiaires prioritaires, aux personnes à la charge de l'assuré décédé, puis, le cas échéant, à des bénéficiaires non-prioritaires.
Le capital décès est une somme versée par la sécurité sociale aux proches du défunt. Il est garanti par le régime général de l'assurance décès. Cette indemnité permet notamment à la famille de couvrir les frais d'obsèques.