Lors du décès d’un conjoint, il peut s’avérer complexe de maintenir un niveau de vie convenable. Ainsi, l’allocation de veuvage est une aide à la santé allouée au conjoint survivant afin de lui fournir un revenu minimal pour vivre. La prestation est versée par la caisse de retraite de l’assurance vieillesse ou la Mutualité Sociale Agricole. Alors, allocation de veuvage prorata du mariage : comment ça marche ?
L’allocation de veuvage est une prestation financière adressée au conjoint survivant. Parmi les différentes conditions d’obtention de l’allocation, vous devez notamment être marié pour pouvoir en bénéficier. En revanche, que le mariage ait duré 5 ans ou 10 ans, le montant de la prestation ne change pas. Par ailleurs, si l’assuré décédé a été marié à plusieurs reprises, c’est la dernière épouse connu qui peut prétendre à l’allocation de veuvage contrairement à la pension de réversion. En effet, dans ce dernier cas, le partage se fait au prorata de la durée de chaque mariage.
Afin d’être éligible à l’allocation de veuvage, l’époux(se) décédé(e) doit avoir cotisé à l’assurance vieillesse au moins 3 mois pendant l’année précédant son décès. Lorsque le défunt était en invalidité, en congé maternité ou en arrêt pour un accident du travail à son décès, vous pouvez tout de même être éligible pour le dossier d’allocation veuvage.
Concernant l’époux(se) survivant(e), vous devez remplir les conditions suivantes :
Les ressources prises en compte dans le calcul de l’allocation veuvage sont :
Les ressources qui n’entrent pas dans le calcul de l’allocation veuvage sont notamment :
Le montant de l’allocation s’élève à 713,17 € par mois en 2025. Ce montant est unique, mais peut-être réduit selon vos ressources. En effet, si l’addition de l’allocation veuvage et des autres ressources est supérieur au plafond de ressources fixé de 2 674,3875 € par trimestre, le montant est réduit pour que le total soit ramené au maximum autorisé.
Pour vérifier votre niveau de ressources pour l’allocation de veuvage, vous devez remplir un questionnaire et le renvoyer régulièrement.
En outre, la prestation est cumulable avec des revenus professionnels ou la reprise d’une formation rémunérée dans une certaine limite et pendant un certain temps.
Enfin, l’allocation veuvage est un revenu imposable dans la catégorie des pensions. Elle est revalorisée au 1er avril de chaque année.
L’allocation de veuvage n’est pas une allocation attribuée automatiquement. Dans un délai de 2 ans après le décès, vous devez faire la demande par courrier auprès de la caisse dont dépendait votre conjoint décédé :
Au-delà de ce délai, votre demande n’est plus recevable. Le formulaire cerfa n°12098*04 est disponible en ligne.
La date de début de versement de l’allocation veuvage dépend de la date de la demande :
Vous percevez l’allocation tant que vous remplissez les conditions du dispositif et au maximum pendant 2 ans ou jusqu’à vos 55 ans si vous avez 50 ans à la date du décès du conjoint.
L’allocation de veuvage est une prestation temporaire accordée au conjoint survivant de moins de 55 ans. Lorsque ce dernier atteint l’âge de 55 ans ou plus, il peut demander à bénéficier des pensions de réversion du régime de retraite de base et du régime complémentaire.
La prestation est allouée au conjoint marié survivant. Au sein de certains régimes, le mariage doit avoir duré un certain temps. En revanche, si vous êtes en couple, partenaire de Pacs, ou en concubinage, vous n’avez pas droit la pension de réversion.
Dans le régime de la Fonction publique, une partie de la pension de réversion peut être reversée aux orphelins.
Selon les régimes, si l’époux(se) décédé(e) a été marié(e) plusieurs fois, la pension peut être partagée entre les ou les (ex-) conjoints(es) divorcé(e)s. Dans ce cas, le partage est proportionnel à la durée du mariage. Par conséquent, un conjoint divorcé et remarié peut avoir ou non droit à la pension de réversion.
Le montant de la pension correspond à un pourcentage de la pension de base et complémentaire de retraite que l’assuré percevait ou aurait perçu. Ainsi, ce taux varie d’un régime social à l’autre.
Selon les régimes, la pension de réversion est majorée, notamment pour les enfants ou lorsque le conjoint survivant perçoit le minimum vieillesse ou l’ASPA.
Lorsque l'assuré décédé a dépendu de la fonction publique, son conjoint survivant doit obligatoirement justifier d'avoir été marié avec lui au moins 4 ans, ou 2 ans avant le départ en retraite du défunt, ou avoir eu des enfants avec lui (cette dernière condition annule les 2 premières).
La pension de réversion est seulement réservée aux époux et ex-époux. En cas de mariages successifs, conjoint survivant et ex-conjoint(s) divorcé(s) se partagent la pension de réversion, proportionnellement à la durée de chaque mariage (peut varier suivant la caisse de retraite concernée).
L'allocation veuvage est une aide versée aux personnes ayant perdu leur conjoint.
Votre pension de réversion risque d’être supprimée ou diminuée, si compte tenu des revenus de votre "nouveau ménage", vous vous retrouvez au-dessus du plafond de ressources.
La pension de réversion au conjoint survivant équivaut à 54 % de la retraite de base du conjoint décédé dont il bénéficiait ou aurait pu bénéficier. Elle est calculée selon les ressources du conjoint survivant et les enfants à charge.
En tant que conjoint survivant divorcé, vous pouvez bénéficier de la pension de réversion de votre ex-conjoint, sous réserve de remplir les conditions d'attribution, qui varient selon le ou les régimes de retraite auxquels votre conjoint était affilié.