L’aide sociale à l’ hébergement (ASH) est une aide financière. Elle va prendre en charge une partie des frais (ou de leur totalité) d’hébergement d’une personne âgée. Elle peut être placée en établissement ou chez un accueillant familial. L’ASH est versée par le département.
L’ASH est octroyée si l’établissement en charge de l’hébergement dispose de places destinées aux pensionnaires bénéficiaires d’aides sociales.
Si la personne âgée bénéficiaire souffre d’une perte d’autonomie, vous pouvez avoir recours à l’aide personnalisée à l’autonomie (APA). Est pris en compte dans l’APA, un tarif dépendance pour l’hébergement en maison socio-médicale (Éhpad).
Attention : si la personne âgée a été hébergée en établissement pendant 5 ans sans toucher l’ASH et souhaite désormais l’obtenir, sachez que c’est tout à fait possible. Et ce, même si l’établissement d’accueil ne dispose pas de place réservée à l’ASH.
Le dossier de demande d’ASH peut être retiré auprès de la mairie ou du centre communal d’ action sociale (CCAS) de la commune où la personne âgée demeure. Vous pouvez avoir accès aux coordonnées des CCAS en mairie.
L’ASH est versée par le département, mais chaque département fixe les règles de cette aide sociale.
Les services du département déterminent le montant de l’ASH en fonction des ressources de :
La personne âgée touchant l’ASH doit verser 90 % de ses revenus (allocation logement inclue) à l’établissement qui l’accueille. Elle bénéficie des 10% restants. À noter que cette somme doit être au minimum de 108€ par mois.
Dans le cas où la personne âgée bénéficiaire de la personne âgée est en couple avec une personne, qui elle, est restée au domicile, un montant minimal lui sera alloué pour vivre. Ce montant s’élève à 903,20 € par mois.
Si les revenus de la personne âgée baisse (ou ses obligés alimentaires), l’ASH pourra alors être révisée. Pour cela, il faut adresser une demandera courrier aux services du département.
Le règlement des frais d’hébergement dépend de la situation du bénéficiaire et de ses obligés alimentaires. Il peut être réparti entre :
L’ASH ne correspond pas à une somme précise versée chaque mois. Il s’agit d’une prise en charge des frais d’hébergement non couverts par les revenus du bénéficiaire.
L’ASH fonctionne comme un versement complémentaire à la partie des revenus du bénéficiaire qui servent à payer l’établissement (90% de ces revenus). Ce sont ces deux éléments qui forment le prix total de l’hébergement.
90% des revenus du bénéficiaire + 10% d’aide sociale à l’hébergement = prix total de l’hébergement
Les ressources ci-dessous sont étudiées par les services dédiées à l’ASH :
Toutefois, la retraite des combattants ainsi que celles qui relèvent des distinctions honorifiques (comme la Légion d’honneur) ne sont pas prises en compte.
Si la personne âgée est logée chez un accueillant familial, c’est le service département qui fixe la petite des ressources dont elle doit bénéficier. Ces ressources incluent les charges suivantes :
Le montant de l’ASH octroyé s’applique au prix de l’accueillant familial, à savoir les ressources du bénéficiaire qui doivent lui être laissées. Après avoir effectué ce calcul, le service départemental verse au demandeur l’ASH.
Légalement, c’est le Code civil qui fixe l’obligation alimentaire, lorsque l’un des membres de la famille n’est pas en mesure de combler ses propres besoins alimentaires.
Généralement, c’est l’aide sociale qui est en charge d’estimer le montant de la participation des enfants (et potentiellement des petits enfants), d’après quatre critères :
La pension alimentaire dépend en outre des besoins du bénéficiaire et des moyens des obligés alimentaires.
Par ailleurs, la participation des obligés alimentaires est fixée par les départements, dans certains cas. Les proches s’acquittant de la pension s’organisent eux-mêmes pour fixer leur participation. En cas de désaccord, le juge est habilité à trancher.
Le conseil général peut déterminer le barème de l’obligation alimentaire, ainsi que le taux de participation des différents obligés alimentaires. Et ce, en fonction du lien de parenté :
À noter que les enfants peuvent être dispensés de l’obligation alimentaire par le juge aux affaires familiales. Ceci, en cas de grave manquement des parents débiteurs d’aliments à leur égard et dans certains cas d’adoption.
Le département est en mesure de récupérer les sommes versées du vivant et au décès de la personne âgée. Et ce, dans les cas suivants :
Pour éviter un maintien à domicile contraint par des raisons financières, l’ASH (aide sociale à l’hébergement) peut être demandée auprès du conseil départemental par les personnes âgées hébergées en établissement.
Le conseil départemental paie la différence entre le montant de la facture et la contribution de la personne, voire de ses obligés alimentaires.
Les obligés alimentaires sont les personnes entretenant des liens de parenté avec le bénéficiaire de la pension alimentaire, à savoir : - les enfants, - le conjoint ou partenaire de PACS, - les gendres, belles filles, beaux fils, - les petits-enfants.
L'aide sociale à l'hébergement des personnes âgées est attribuée sous les conditions suivantes : -Être âgé de plus de 65 ans (ou plus de 60 ans, si vous êtes reconnu inapte au travail) -Résider en France de façon stable et régulière : de manière ininterrompue depuis plus de 3 mois (si la personne âgée est étrangère, elle doit avoir un titre de séjour en cours de validité), -Avoir des ressources inférieures au montant des frais d'hébergement. La demande d'aide sociale s'effectue auprès de la mairie ou du centre communal d'action sociale (CCAS) de la commune.
L'ASH sert à aider financièrement les personnes âgées qui respectent ces conditions : -Être âgé de plus de 65 ans (ou plus de 60 ans, si vous êtes reconnu inapte au travail) -Résider en France de façon stable et régulière : de manière ininterrompue depuis plus de 3 mois (si la personne âgée est étrangère, elle doit avoir un titre de séjour en cours de validité), -Avoir des ressources inférieures au montant des frais d'hébergement.
L'aide sociale à l'hébergement ASH est calculé en fonction des montants des : -Ressources du futur bénéficiaire (dont les biens immobiliers et les revenus du capital) Prestations sociales (notamment pour l’APL, qui s'applique pour les résidents des EHPAD conventionnés) -Ressources du conjoint -Obligés alimentaires, si cela est nécessaire, la famille proche peut subvenir aux besoins de la personne âgée (chauffage, nourriture, frais de santé, d’hospitalisation…)
C'est l'État qui dédie une somme au paiement des aides sociales. Le montant total des prestations sociales (santé, retraite, famille, chômage) était en 2018 de 741 milliards d'euros, soit 31,5 % du produit intérieur brut (PIB).
Le calcul de l’obligation alimentaire envers les ascendants reste à la charge des obligés alimentaires. prend en compte les différentes formes d’aides. Ainsi, l'obligé alimentaire peut verser une somme d’argent (pension alimentaire) directement au parent qu’il soutient. Il peut aussi prendre en charge certains frais du bénéficiaire de la pension : -loyer, -courses, -frais d’hébergement en maison de retraite, -etc.
L'ensemble des ressources des obligés alimentaires sont prises en compte, pour le calcul de le pension alimentaire. Sont compris également les revenus non saisissables, les indemnités du chômage, les pensions retraites, etc.
L'ensemble des ressources des obligés alimentaires sont prises en compte, pour le calcul de le pension alimentaire. Sont compris également les revenus non saisissables, les indemnités du chômage, les pensions retraites, etc. La formule est la suivante : Participation = (Ressources – Charges) x taux de participation Sachant que le taux de participation dépend du lien de l'obligé : conjoint ou partenaire de PACS (100%), enfants (25%) et petits-enfants (12,5%).
Ma maman est en maison de retraite elle a la maladie Alzheimer. Dans le dossier de demande d’aide sociale sur la parti il y a charge loyer fiscale crédit et la case i autres quelles sont ces charges les
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