Le pacte civil de solidarité (PACS) est une union civile officialisée entre deux personnes majeures, de sexe différent ou de même sexe, souhaitant organiser leur vie commune. Il offre divers droits et engagements, constituant une alternative au mariage. Vous pouvez même bénéficier de certaines aides sociales une fois pacsés.
Le Pacte Civil de Solidarité (PACS) nécessite de remplir quelques critères légaux :
Pour entamer la procédure de PACS, les partenaires doivent réunir certains documents et suivre des formalités administratives :
Une fois les documents réunis, les partenaires peuvent se rendre au greffe du tribunal d’instance ou chez un notaire pour procéder à l’enregistrement du PACS.
Préparation : les deux partenaires doivent constituer un dossier comprenant certaines pièces justificatives (pièces d’identité, certificat de non-PACS, etc.).
Déclaration : la déclaration conjointe peut se faire soit au greffe du tribunal d’instance, où les deux partenaires se présentent en personne, soit chez un notaire. Cette déclaration nécessite la présence des deux partenaires.
Établissement de la convention : les partenaires ont la possibilité de rédiger une convention de PACS précisant les modalités de leur union. Elle peut être faite par un notaire ou rédigée personnellement sous forme d’acte sous seing privé.
Contenu de la convention : la convention doit spécifier les règles de vie commune, les modalités de gestion des biens et préciser les droits et obligations de chaque partenaire.
Enregistrement : une fois la convention signée, elle doit être enregistrée au greffe du tribunal d’instance ou au service d’un notaire. Cette étape permet de donner une date certaine au PACS.
Ces étapes constituent le processus de conclusion d’un PACS. Elles impliquent la rédaction d’une convention, l’enregistrement de celle-ci auprès des autorités compétentes et la constitution d’un dossier administratif.
Le Pacte Civil de Solidarité (PACS) offre une alternative au mariage pour les couples désirant officialiser leur union. Ce contrat, fondé sur la solidarité et la vie commune, comporte des conditions et des formalités spécifiques à respecter pour sa conclusion. La procédure pour se pacser implique une démarche administrative rigoureuse et précise.
Rédaction de la convention de PACS : les partenaires établissent une convention de PACS qui précise les modalités de leur vie commune, la répartition des biens, les devoirs et les droits des partenaires.
Enregistrement du PACS : la convention de PACS est signée par les deux partenaires et enregistrée au même endroit où la déclaration a été effectuée (greffe du tribunal d’instance ou chez le notaire). Après l’enregistrement, le PACS prend effet.
Respecter ces étapes et fournir les documents requis est essentiel pour formaliser légalement le PACS et établir les droits et obligations des partenaires.
Le Pacte Civil de Solidarité (PACS) confère à un couple des droits et des devoirs, ainsi que des implications juridiques et fiscales. Les effets de ce contrat touchent différents domaines de la vie des partenaires, les engageant sur le plan légal et financier.
Droits successoraux : les partenaires en PACS bénéficient de droits successoraux limités. En cas de décès, l’autre partenaire peut hériter d’une partie des biens du défunt s’il n’a pas de descendants ni de dispositions testamentaires.
Protection sociale : le PACS peut offrir certaines protections sociales à travers la mutualisation de certains droits, notamment en matière de sécurité sociale et d’assurance.
Régime des biens : contrairement au mariage, le PACS ne crée pas automatiquement de régime de biens. Il n’entraîne pas de communauté de biens, chaque partenaire reste propriétaire de ses biens personnels.
Comprendre les droits et devoirs ainsi que les conséquences juridiques et fiscales du PACS est crucial pour les partenaires, car cela détermine les aspects légaux et financiers de leur union.
Décision commune : les partenaires peuvent mettre fin au PACS par une déclaration conjointe devant le greffe du tribunal d’instance où le PACS a été enregistré.
Unilatéral : en cas de désaccord, un partenaire peut demander la rupture du PACS en adressant une requête au tribunal si des motifs graves rendent la vie commune impossible.
Déclaration conjointe : si les partenaires sont d’accord pour mettre fin au PACS, une déclaration conjointe doit être déposée au greffe du tribunal d’instance où le PACS a été enregistré.
Procédure unilatérale : si l’une des parties souhaite mettre fin au PACS sans l’accord de l’autre, elle doit saisir le tribunal de grande instance en justifiant de motifs sérieux (violences, abandon du domicile, etc.).
Formalités : la dissolution du PACS est formalisée par une déclaration au greffe du tribunal d’instance. Les partenaires doivent présenter une pièce d’identité, le justificatif de leur adresse, et payer des frais de greffe.
La rupture du PACS peut être unilatérale en cas de désaccord ou être faite conjointement par une déclaration commune. Elle doit être suivie de formalités auprès du greffe du tribunal d’instance pour sa validation officielle.
Il faut une convention de PACS datée et signée, une déclaration conjointe de PACS, d'attestations sur l'honneur de non-parenté, non-filiation et de résidence commune, un acte de naissance datant de mois de 3 mois et une pièce d'identité en cours de validité.
Le pacte civil de solidarité par un notaire est de 101,41 € TTC.
Environ 400 euros.
Un lieu de résidence commun (les deux partenaires doivent vivre ensemble) Une obligation d'entraide. Une aide matérielle réciproque.
Il n'y a pas besoin de témoins pour le PACS.
Le délai d'obtention d'un rendez-vous : d'une semaine à plusieurs semaines, selon la disponibilité des services compétents.