Le congé de solidarité familiale n’est pas à proprement parler une allocation familiale, toutefois, il peut vous permettre de vous occuper d’un proche en fin de vie. Ce congé ne peut être pris en compte dans le calcul de vos RTT, en revanche, cela ne vous empêche pas de cotiser pour votre retraite. Mes Allocs vous explique tout sur le congé de solidarité et la retraite.
Le fait de demander un congé pour venir en aide à un proche ayant une pathologie mettant en jeu leur pronostic vital ne vous empêche pas de cotiser pour la retraite (pour la durée d’assurance et le calcul de la pension), si vous payez vos cotisations à la fin de votre période de congé.
Les cotisations pour votre retraite sont ainsi calculées sur la base du traitement brut que vous auriez perçu si vous n’étiez pas bénéficiaire du congé de solidarité familiale. Le prélèvement de ces cotisations intervient tous les mois dans la limite de 5 % de votre traitement net.
À noter : vous pouvez choisir à tout moment de régler les cotisations qu’il vous reste. Ainsi vous devez avertir votre administration par courrier.
Le congé de solidarité familiale peut être demandé par un salarié, un fonctionnaire ou encore par un agent non titulaire en activité. Cela pour arrêter son activité professionnelle pour venir en aide à une personne proche en phase avancée ou terminale.
La durée du congé de solidarité familiale est de 3 mois maximum, renouvelable une fois.
Ce congé n’est pas rémunéré par l’employeur ; toutefois, le versement d’une allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie peut être prévu. Cela pour une durée maximum de 21 jours.
À noter : La personne en congé de solidarité conserve ses droits à prestations en nature et en espèces (indemnités journalières) de l’assurance-maladie, maternité, invalidité et décès aussi longtemps que dure son congé
En tant que salarié vous pouvez formuler votre demande pour :
À noter : Vous devrez joindre à votre courrier un certificat médical attestant l’état de santé de votre proche dont l’ affection grave et incurable que vous souhaitez aider, ainsi qu’une preuve du lien qui vous rattache à lui (livret de famille, attestation sur l’honneur, certificat de PACS…).
Un salarié en congé peut bénéficier selon l’une des formes suivantes :
Si le décès de la personne accompagnée intervient pendant le congé de solidarité familiale, votre congé prend fin dans les 3 jours qui suivent le décès. À l’ issue de ce congé, vous retrouverez votre emploi avec une rémunération équivalente.
Selon votre poste (salarié ou fonctionnaire) la demande pour bénéficier du congé de solidarité familiale varie.
Si vous êtes salarié vous devez formuler votre demande par lettre recommandée avec accusé de réception auprès de votre employeur. Ou alors vous avez également la possibilité de remettre cette lettre en main propre en échange d’une décharge. Cette demande doit obligatoirement être formulée 15 jours avant le début de ce congé.
Lors de votre demande vous devrez communiquer les informations suivantes :
Si vous êtes fonctionnaire, vous devez faire la demande auprès de votre administration. Vous devrez communiquer les informations suivantes :
Par la suite, votre administration communique dans un délai de 48 heures, l’Assurance maladie de votre proche et cela accompagnée de la demande du fonctionnaire.
La retraite dite de base est le premier niveau de retraite d’une personne assurée. Le calcul de retraite de base prend en compte de plusieurs éléments :
Selon la durée d’assurance que vous avez choisie, votre pension de base peut être diminuée d’une décote ou à l’inverse augmentée par une surcote.
Pour déterminer le montant de la retraite de base, il convient d’appliquer pour chaque régime le calcul suivant :
(RAM X Taux de pension X Durée d’assurance) /Durée d’assurance requise
Vous devez disposer de 166 trimestres (soit 41 ans et 6 mois) pour une retraite à taux plein
Il est tout à fait possible de travailler à la retraite et mieux, de toucher à la fois une pension de vieillesse et un revenu d'activité.
Les conditions pour en bénéficier sont les suivantes : Avoir au moins de 60 ans. Réunir au minimum 150 trimestres tous régimes de base confondus.
Le droit au congé de solidarité familiale bénéficie, dans les mêmes conditions, au salarié qui souhaite assister la personne malade l'ayant désigné comme personne de confiance.
L'Ajap est versée directement à votre salarié par sa caisse d'Assurance Maladie.
Les allocations familiales sont versées aux personnes ayant au moins 2 enfants de moins de 20 ans à charge.