Le chômage est une composante indéniable de la société française. Cependant, derrière ce grand « marronnier », on a parfois du mal à saisir le phénomène. Mes Allocs vous explique tout sur le chômage en France en 2024.
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Si vous êtes inscrit chez Pôle Emploi c’est généralement suite à un licenciement ou bien une rupture conventionnelle, vous devenez donc demandeur d’emploi. Ainsi, tous les demandeur d’emploi doivent faire une déclaration mensuelle dans leur espace personnel poleemploi.fr afin de mettre à jour votre situation personnelle, professionnelle.
Lors de cette actualisation, vous devrez communiquer certaines informations, à savoir :
Pour que les modifications soient prises en compte, n’oubliez pas d’enregistrer vos modifications.
À compter du 1er février 2023, la durée d’indemnisation des chômeurs diminue de 25 % (décret 27 janvier 2023). En effet, le gouvernement a instauré une nouvelle règle : il module désormais la durée d’indemnisation d’assurance chômage en fonction du marché du travail (contrairement à la loi du 1er juillet 2021). Ce principe s’appelle la “contracyclicité”. Les conséquences de ce principe peuvent être bonnes ou mauvaises selon la situation :
Aussi, la loi du 21 décembre 2022 supprime l’accès à l’allocation chômage dans les cas suivants :
Exemple : vous êtes en CDD et vous refusez pour la deuxième fois un contrat à durée indéterminée (CDI) proposé par votre employeur pendant l’année 2023. Pôle emploi est donc en droit de vous radier et de supprimer vos allocations chômage.
Le chômage est la « situation d’une personne, d’une entreprise, d’un secteur entier de l’activité économique caractérisée par le manque de travail » (TLFi). Les causes d’absence d’emploi sont nombreuses : entrée dans la vie active, licenciement, démission volontaire ou réorientation professionnelle .
Il existe de nombreuses formes de chômage :
En France, le chômage est mesuré par deux institutions différentes :
Pour percevoir l’Allocation chômage d’aide au retour à l’emploi (ARE), et ainsi avoir droit au chômage, vous devez être privé involontairement d’un emploi. La raison de la cessation de votre contrat doit être une des suivantes :
Vous devez être âgé de moins de 64 ans (âge minimum légal de départ à la retraite). Et vous ne devez pas avoir cumulé suffisamment de trimestres travaillés pour pouvoir bénéficier d’une retraite à taux plein. Vous êtes âgé de plus de 64 ans, mais que vous n’avez pas atteint votre nombre de trimestres requis pour une retraite à taux plein ? L’ARE pourra vous être accordée jusqu’à l’obtention d’une retraite à taux plein.
Vous devez également résider sur le territoire français et être physiquement apte à exercer un emploi.
Pour percevoir l’ARE, vous devez tout d’abord être inscrit comme demandeur d’emploi au Pôle Emploi, ou accomplir une formation dans votre projet personnalisé d’accès à l’emploi (PPAE). Vous devez créer un espace personnel sur Pôle emploi. Mes Allocs vous accompagne pour toutes ces démarches si vous manquez de temps ou d’énergie.
Le 22 juin dernier, avec la crise sanitaire, le juge des référés a suspendu l’application de ces nouvelles règles de calcul de l’allocation chômage qui devaient entrer en vigueur au 1er juillet 2021. Ces règles sont donc prêtes à être appliquées à compter du 1er juillet 2023. Ce sont les suivantes :
Exemple : vous pouvez également recevoir ce complément de vos droits si vous avez déménagé et que vous résidez en Guadeloupe, Guyane, Martinique, Réunion, Saint-Pierre-et-Miquelon, Saint-Barthélemy, Saint-Martin à la fin de vos droits.
Aussi, les périodes où votre contrat de travail était suspendu (maladie professionnelle, congé maternité,…) sont prises en compte comme des journées d’affiliation au même titre qu’un jour travaillé. En revanche, les périodes de suspension de contrat de travail au cours desquelles vous avez exercé une activité professionnelle non salariée ne sont pas prises en compte, à l’exception de :
En cas de perte d’activité, vous bénéficiez de la reprise de vos droits initiaux jusqu’à leur épuisement. Cette possibilité n’est valable que si vous avez repris une activité professionnelle alors que vous n’aviez pas épuisé vos droits.
Exemple : s’il vous restait une période de deux mois d’ARE quand vous aviez retrouvé un CDD, et que celui-ci ne se renouvelle pas, vous pouvez bénéficier de ces deux mois d’ARE à compter du jour où vous ne travaillez plus.
Attention : vous ne bénéficierez pas de droits rechargeables si vous êtes un ancien bénéficiaire d’un contrat d’apprentissage et que vous étiez indemnisé par Pôle emploi au titre de ce contrat.
Si au jour de l’épuisement de vos droits, vous avez travaillé au moins 182 heures (continues ou discontinues), vous bénéficierez de nouveaux droits assortis d’une nouvelle durée d’indemnisation.
Vous avez un crédit immobilier en cours ou vous êtes en recherche de bien ? Ne faites pas l’impasse sur l’ assurance chômage. Cette garantie vous permet d’accuser le coup en cas de perte de revenus due à un licenciement. Découvrez tous les avantages de l’assurance perte emploi qui vous soutient lors des aléas de la vie.
Vous pouvez bénéficier d’un droit d’option entre vos anciens et nouveaux droits. Ce-dernier vous permet de choisir l’allocation qui résulte de la dernière période d’activité sans attendre l’épuisement des allocations non utilisées d’un droit au chômage précédent. En d’autres termes, vous passez directement à l’allocation qui découle de votre période de travail la plus récente. Pour pouvoir bénéficier de ce droit d’option, vous devez remplir les conditions suivantes :
Ce choix est définitif, sans retour en arrière possible. Heureusement, si le choix vous revient, nous pouvons vous accompagner pour la partie administrative.
L’allocation assurance chômage est calculée à partir de votre salaire perçu pendant la période de référence déterminée par Pôle emploi. Le montant de l’ allocation chômage est constitué de deux composantes, une fixe et une variable.
Dans le détail, vous bénéficiez en 2023 :
Exemple : vous devez multiplier le montant de votre ARE journalière par 31 pour l’allocation du mois de mars, par 30 pour l’allocation du mois d’avril.
Attention ! Cette somme ne sera ni inférieure à 57%, ni supérieure à 75% du salaire journalier de référence. Votre montant sera donc bonifié ou diminué si besoin, afin de rentrer dans ces critères. 2 exceptions :
Vous pouvez utiliser notre simulateur pour une estimation précise de votre montant d’ARE mensuel.
En 2023, le montant minimal de l’ARE est de 31,59€. Pour les demandeurs d’emploi qui suivent une formation, il est fixé à 22,61€.
A noter : le système de bonus malus est applicable du 1er septembre 2022 au 31 août 2023.
Votre montant d’ARE est également prélevé pour la Contribution Sociale Généralisée (CSG) et à la Contribution de Remboursement de la Dette Sociale (CRDS).
Toutefois, lorsque le montant de votre ARE est inférieur au SMIC journalier ou si le prélèvement de la CSG et de la CRDS contribue à diminuer le montant net de l’ARE en dessous du SMIC journalier, il y a exonération ou écrêtement.
Votre durée de perception de l’Allocation d’Aide de Retour à l’Emploi (ARE) dépend de votre durée d’affiliation lors des 24 ou 28 derniers mois.
La durée d’indemnisation affectée du coefficient de 0,75 ne peut pas dépasser en 2023 :
Vous ne percevrez cependant pas immédiatement l’ARE : un délai de 7 jours (délai de carence) est appliqué à votre premier versement. Ce délai est supprimé s’il a été déjà appliqué dans les 12 mois précédents.
Un différé d’indemnisation est prévu si votre dernier employeur vous a versé une indemnité compensatrice de congés payés lors de votre départ. Ce-dernier est calculé en divisant le montant de cette indemnité compensatrice par votre salaire journalier de référence. Le résultat obtenu donne le nombre de jours de différé. Si le résultat obtenu n’est pas un nombre entier, il est arrondi au nombre entier supérieur.
Exemple : si vous avez perçu une indemnité compensatrice de congés payés de 430 €, et que votre salaire journalier de référence est fixé à 100 €, le calcul est le suivant : 430/100 = 4,3 , ce qui implique donc 5 jours de différé d’indemnisation.
Si vous percevez des indemnités de rupture de contrat en plus des indemnités d’origine légales de fin de contrat, un différé spécifique d’indemnisation s’applique à ces sommes. Il est applicable notamment aux sommes suivantes :
Pour calculer ce différé, il faut diviser la somme obtenue par 91,4 . Le nombre obtenu, une fois ramené à l’entier supérieur, correspond au nombre de jour de différé d’indemnisation.
Exemple : si vous avez perçu une indemnité de 20 000 € dans le cadre de la clause de non concurrence de votre contrat, votre différé spécifique d’indemnisation s’élève à 219 jours, calculé de la sorte : 20 000 / 91,4 = 218,81 ➝ 219 jours (arrondi à l’entier supérieur). À ces 219 jours s’ajoutent les 7 jours de délai de carence, et vous ne percevrez votre indemnisation qu’à partir du 227e jour après la fin de votre contrat.
Pour plus d’information, consultez notre article sur le calcul du chômage.
L’ARE vous et versée mensuellement, et son montant équivaut à votre montant journalier multiplié par le nombre de jours calendaires du mois. Si vous travailliez dans le secteur privé, c’est Pôle Emploi qui vous verse cette allocation. Si vous étiez agent public, c’est l’administration en question qui s’occupe du versement de l’ARE. Pour demander l’ARE, faites-vous aider par notre équipe.
Vous pouvez cumuler des revenus d’activité avec l’allocation d’Aide au Retour à l’Emploi (ARE), qui ne vous sera cependant pas versée dans sa totalité. Le montant de l’ARE versé correspond au montant de l’ARE journalière multiplié par le nombre de jours indemnisables par mois au titre de l’ARE.
Si vous effectuez une activité salariée, mais que vous déclarez être encore en recherche d’emploi, vos jours indemnisables par mois se calculent ainsi :
(montant de l’ARE mensuelle – 70% * salaire brut de votre nouvelle activité) / montant de l’ARE journalière. La somme est arrondie à l’entier le plus proche.
Exemple : Si vous retrouvez une activité salariée pour laquelle vous percevez 500 € par mois, et que vous touchiez une ARE mensuelle de 1 400 € (soit une somme journalière de 46, 67 €), vous ne pourrez percevoir cette somme journalière que 23 jours :( 1 400 – 70% * 500 ) / 46,67 = 22,49 ➝ 23 jours. Vous percevrez donc 46,67 * 23 = 1 073,41 € d’ARE mensuelle.
Si vous effectuez une activité non salariée, sur le même principe, vos jours indemnisables se calculent ainsi :
( montant de l’ARE mensuelle – 70% * rémunérations déclarées au titre des assurances sociales ) / montant de l’ARE journalière. La somme est arrondie à l’entier le plus proche.
Vous ne pouvez plus percevoir l’ARE si vous vous trouvez dans une de ces situations suivantes :
Vous pourrez cependant percevoir, si vous y êtes éligible, l’Allocation de Solidarité Spécifique (ASS).
Si vous n’y êtes toutefois pas éligible pour une autre raison que vos ressources (exemple: vous n’avez pas épuisé toute votre ARE) vous pouvez demander une aide à la hauteur de 27 fois le montant de la partie fixe de l’ARE.
Le chômage peut être défini comme l'état d'une personne souhaitant travailler et qui est à la recherche d'un emploi. Cette définition du chômage connaît de nombreuses variantes et son concept donne toujours lieu à des controverses théoriques et statistiques.
En 2023, vous devez justifier d’une période minimale de travail de 182 jours – dite durée d’affiliation – (soit 6 mois d'indemnisation environ).
Vous devez monter un dossier à destination de la Caisse d’Allocations Familiales. Vous pouvez aussi demander à Mes Allocs de faire toutes les démarches administratives à votre place.
Le plus simple pour savoir si vous êtes éligible au Chômage en fonction de vos revenus et de votre situation, est de faire la simulation gratuite de Mes Allocs.
L'Assurance chômage protège les travailleurs salariés contre la perte d'un revenu en cas de chômage. Elle leur permet de bénéficier d'une allocation et de continuer à cumuler des points pour la retraite même s'ils ont perdu leur emploi.
La durée d’indemnisation affectée du coefficient de 0,75 ne peut pas dépasser en 2023 : - 18 mois, soit 548 jours calendaires, pour tous ceux qui ont moins de 53 ans - 22,5 mois, soit 685 jours calendaires, pour ceux qui ont 53 ou 54 ans - 27 mois, soit 822 jours calendaires, pour les 55 ans ou plus.
La démission légitime n'est pas l'unique cas qui ouvre droit au chômage après une démission. Lorsque vous effectuez une reconversion professionnelle ou que vous créez ou reprenez une entreprise, vous pouvez également bénéficier des allocations chômage.
Le montant de l'allocation d'aide au retour à l'emploi (ARE) est calculé à partir de votre salaire journalier de référence (SJR). Ce salaire de référence prend en compte tous vos salaires bruts perçus au cours des 12 derniers mois, primes comprises, mais hors indemnités liées à la rupture de votre contrat.
Bonjour je viens de recevoir une demande de remboursement pour un trop perçu par pôle emploi pour 941 euros datant de 4ans et demi. N y a t il pas prescription Comment faire ?
Bonjour,
Le délai de prescription est de 3 ans à compter du versement de l’allocation. Toutefois, ce délai est prolongé jusqu’à 10 ans si le versement de ce trop-perçu provient d’une fraude ou de fausse déclaration de votre part.
Dans votre cas, si les sommes perçues proviennent d’une fraude ou d’une fausse déclaration, Pole Emploi est en droit de réclamer un remboursement. Autrement, le délai de prescription est dépassé.
N’hésitez pas à souscrire à notre service d’accompagnement administratif pour bénéficier de l’aide d’un expert pour toutes vos démarches.
Bonjour
J ai 60 ans,je risque d être licencié bientôt.
Je suis à temps plein depuis 15 mois,et avant j étais à mi-temps depuis 2016.je voudrais savoir comment sera calculer mes indemnités, et pendant combien de temps je toucherait le chômage
Merci pour votre réponse
Bonjour,
Pour prétendre à l’ARE, vous devez avoir travaillé au moins 6 mois (soit 130 jours ou 910 heures) dans les 36 derniers mois à la date de fin de votre contrat de travail.
Vos indemnités seront calculées grâce à votre salaire de référence (total des rémunérations du ou des contrats de travail dans la période de référence) divisé par le nombre de jours correspondant à la durée de votre indemnisation, ce qui va donner un salaire journalier de référence. Vous toucherez ainsi, soit 57 % de votre SJR, soit 40,4 % de votre SJR + une partie fixe de 12,47 €. La solution la plus avantageuse est retenue.
La durée d’indemnisation peut varier entre 182 jours calendaires et 1 095 jours calendaires maximum.
N’hésitez pas à utiliser notre simulateur gratuit pour déterminer si vous pouvez prétendre à des aides, ou à souscrire à notre service d’accompagnement administratif pour bénéficier de l’aide d’un expert pour toutes vos démarches.
Bonjour j’ai commencé à travailler depuis le mois de janvier et maintenant mon contrat finis en octobre esque je pourrais toucher le chômage ? Et pendant combien de temps?………
Bonjour,
Pour bénéficier de l’ARE (allocation chômage), vous devez avoir travaillé au moins 6 mois durant les 24 derniers mois si vous avez moins de 53 ans ou 36 mois si vous avez plus de 53 ans.
La durée d’indemnisation est calculée en fonction de votre âge. Si vous avez moins de 53 ans vous serez indemnisé sur 730 jours maximum, sur 913 jours maximum si vous avez 53 ou 54 ans et sur 1 095 jours maximum à partir de 55 ans. La période de référence affiliation (24 ou 36 mois selon votre âge) est la période au sein de laquelle sont décomptés les jours calendaires d’affiliation déterminant la durée d’indemnisation.
Je vous conseille d’effectuer une simulation gratuite afin de déterminer quels sont vos droits à l’ARE.
N’hésitez pas à souscrire à notre service d’accompagnement administratif pour bénéficier de l’aide d’un expert pour toutes vos démarches.
Bonjour
Je vous explique j’ai signer un CDD de un ans mais entre temps je suis tombé enceinte alors jetait en arrêt maladie et après en congé maternité alors ma question est la suivante en état en arrêt et en congé maternité est ce que les heures s’accumulent pour une ouverture de droit au chômage merci pour votre reponse
Bonjour,
Lors de la suspension de votre contrat de travail, vous accumulez tout de mêmes des journées d’affiliation à raison d’une journée d’affiliation par jour de suspension. Si vous avez reçu des rémunérations réduites en cours de contrat suite à votre congé maternité, ces sommes peuvent être majorées par Pôle emploi pour le calcul de votre allocation, dans votre intérêt.
N’hésitez pas à utiliser notre simulateur gratuit pour déterminer si vous pouvez prétendre à des aides, ou à souscrire à notre service d’accompagnement administratif pour bénéficier de l’aide d’un expert pour toutes vos démarches, y compris l’ARE.
Bonjour , j’ai eu un emplois de saisonnier cet été en tant que réfugié UKraine. Et j’aurai cumulé 810 heures de travail à la fin du CDD le 14/9/22. Ai-je droit au chomage et quelle duré svp ? Merci
Bonjour,
Pour bénéficier de l’ARE, vous devez avoir travaillé au moins 6 mois (soit 130 jours ou 910 heures) dans les 24 derniers mois à la date de fin de votre contrat de travail. Dans votre cas, il semble que vous n’ayez pas cumulé assez d’heures de travail.
En tant que réfugié, vous devez présenter un titre de séjour ou un récépissé de demande avec la mention “reconnus réfugiés”.
N’hésitez pas à utiliser notre simulateur gratuit pour déterminer si vous pouvez prétendre à des aides, ou à souscrire à notre service d’accompagnement administratif pour bénéficier de l’aide d’un expert pour toutes vos démarches.