Le chômage est une situation professionnelle qui peut affecter chacun d’entre nous. Pour compenser le manque de salaire, vous pouvez bénéficier d’une indemnité. Dans cet article, nous allons voir si vous pouvez bénéficier du droit au chômage après avoir refusé de renouveler votre CDD.
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L’allocation chômage, plus régulièrement appelé « allocation d’aide au retour à l’emploi » (ARE) est calculée à partir de vos anciens salaires, y compris les primes. Le montant de cette allocation varie selon le montant de vos rémunérations, de vos modes d’activité (à temps plein, à temps partiel) ainsi que du versement de certaines pensions.
Pour percevoir l’Allocation chômage d’aide au retour à l’emploi (ARE), et ainsi avoir droit au chômage, vous devez être privé involontairement d’un emploi. La raison de la cessation de votre contrat doit être une des suivantes :
Vous devez être âgé de moins de 62 ans (âge minimum légal de départ à la retraite). Et vous ne devez pas avoir cumulé suffisamment de trimestres travaillés pour pouvoir bénéficier d’une retraite à taux plein. Vous êtes âgé de plus de 62 ans, mais que vous n’avez pas atteint votre nombre de trimestres requis pour une retraite à taux plein ? L’ARE pourra vous être accordée jusqu’à l’obtention d’une retraite à taux plein.
Vous devez également résider sur le territoire français et être physiquement apte à exercer un emploi.
Ne sont pas utilisées dans le calcul :
Les rémunérations liées à des heures de travail effectuées au-delà de 260 heures par mois ne sont pas comptabilisées.
Pôle emploi prend en compte les 12 mois de salaires et primes qui précèdent votre dernier jour travaillé et payé pour calculer le montant de l’allocation que vous toucherez par jour.
Si le dernier jour travaillé et payé correspond au terme d’un mois civil, la période référence de calcul est constituée de 12 mois civils incluant ce mois.
Si vous n’exerciez plus qu’une activité réduite – ou si vous ne receviez qu’un salaire réduit à la fin de votre contrat de travail – la fin de la période de référence calcul peut être décalée. Cela peut être décidé d’office, ou vous pouvez en faire la demande à votre conseiller dans l’objectif de prendre en compte des rémunérations normales.
Le montant journalier de votre allocation chômage est égal au montant le plus élevé entre :
Ce montant est encadré par un plancher et un plafond :
Si vous étiez à temps partiel, la partie fixe de l’allocation (13.11€) et l’allocation minimale (31,97€) sont affectées d’un coefficient de réduction.
Pour connaître le nombre de jours durant lesquels vous pourrez percevoir l’allocation chômage, il faut multiplier par 1,4 le nombre de jours travaillés dans la période de référence.
Les « jours travaillés » sont décomptés par semaine civile (du lundi au dimanche).
Pôle emploi (l’organisme qui vous verse l’indemnité) peut tenir compte de plusieurs contrats de travail sur la même période, mais quoi qu’il arrive, le nombre de jours pris en compte sera limité à 5 jours travaillés par semaine civile.
La période de référence dans laquelle les jours sont recherchés varie en fonction de votre âge. Elle est de 24 mois si vous avez moins de 53 ans à la date de votre fin de contrat de travail et de 36 mois si vous avez 53 ans et plus à la date de votre fin de contrat de travail.
En fonction de votre âge, la durée maximale durant laquelle l’allocation chômage peut vous être versée peut être allongée. Si vous avez moins de 53 ans, vous serez indemnisé au maximum 730 jours (les 24 derniers mois).
Si vous avez entre 53 et 54 ans et que vous avez suivi une formation décidée avec votre conseiller Pôle emploi et ouvrant droit au versement de l’allocation chômage, vous avez le droit à un allongement de la durée de vos droits d’une durée de 182 jours maximum (soit 6 mois).
Concernant le renouvellement d’un CDD, il doit être réalisé selon certaines conditions bien précises. En effet, ce type de contrat ne peut pas être reconduit plus de deux fois et sur un laps de temps défini variant de 9 à 24 mois tout au plus (art. L1243-13 du Code du Travail), en fonction de la convention ou l’accord de branche.
Cette prolongation peut être proposée par une clause prévue dans le contrat initial, ou par un avenant soumis au salarié avant le terme de son CDD. De même, la dénomination du poste occupé, tout comme la rémunération, les horaires de travail, ainsi que les clauses initiales du premier contrat doivent être reportées sans modification sur ledit avenant. Si ces règles ne sont pas respectées, le CDD peut alors être requalifié en CDI et l’employeur encourt une amende symbolique de 3 750 euros.
Concernant cette question, il existe une loi à ce propos. En effet, toute personne refusant un renouvellement de CDD est considérée comme étant involontairement privée d’emploi ou assimilé.
Aucun détail n’est précisé sur le fait que cette fin d’activité relève d’une fin de contrat ou d’un refus du salarié de poursuivre un renouvellement. De même, aucune mention sur le motif de son refus de signer un renouvellement n’entre en compte dans ce cas. De fait, si le salarié ne souhaite pas prolonger son CDD, ce dernier peut en toute légalité prétendre au chômage.
L'Assurance chômage protège les travailleurs salariés contre la perte d'un revenu en cas de chômage. Elle leur permet de bénéficier d'une allocation et de continuer à cumuler des points pour la retraite même s'ils ont perdu leur emploi.
Oui, et ce, depuis le 1er octobre 2014. Vous pouvez cumuler partiellement l'allocation d'aide au retour à l'emploi (ARE) et vos salaires.
La démission légitime n'est pas l'unique cas qui ouvre droit au chômage après une démission. Lorsque vous effectuez une reconversion professionnelle ou que vous créez ou reprenez une entreprise, vous pouvez également bénéficier des allocations chômage.
Vous avez droit à une prime de 150€, dont le versement se fera automatiquement par Pôle emploi. Et ce, à compter du 15 du mois.
Pour une personne de – de 50 ans : La durée maximum d'indemnisation est de 730 jours, soit 24 mois. Peu importe, si vous avez travaillé plus de 2 ans.
Au chômage, vous pouvez bénéficier des indemnités associées si vous avez fait l'objet d'une démission légitime. Le RSA est aussi une option envisageable.