La rupture conventionnelle permet de faire la rupture de contrat d’un salarié en CDI. Elle se fait d’un commun accord entre celui-ci et son employeur. Pour quelles raisons la Direccte peut-elle rejeter la rupture conventionnelle ?
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Selon le code du travail, la procédure de rupture conventionnelle est la mise en place de l’arrêt du contrat d’un salarié en CDI. Cette rupture, contrairement à un licenciement, se fait d’un commun accord entre un employeur et le salarié de son entreprise.
Il existe aussi la rupture conventionnelle collective. Elle détermine notamment le nombre maximal de départs envisagés et les conditions que doit remplir le salarié pour obtenir des indemnités de rupture. Les indemnités ne peuvent être inférieures aux indemnités légales de licenciement (licenciement économique par exemple). Le salarié en rupture conventionnelle a droit à une indemnité compensatrice pour les congés payés non pris.
Cette rupture doit se faire selon la procédure légale. Afin de protéger les deux parties, il faut qu’une convention de rupture soit rédigée.
Attention : Si une convention collective est conclue par les organisations syndicales et les employeurs, elle peut offrir des indemnités plus élevées que les indemnités de licenciement. Le salarié est protégé par cette convention.
L’employeur et le salarié doivent organiser un ou plusieurs entretiens. Ils doivent convenir de l’heure, la date et le lieu de rendez-vous.
En plus de ces conditions générales, le salarié et l’employeur peuvent choisir d’être assistés lors des entretiens. Les assistants peuvent intervenir pour demander des explications à l’employeur ou au salarié. La cour de cassation précise que l’assistant de l’employeur peut entrainer la nullité de la rupture si il engendre une pression sur le salarié.
Ensuite, la convention de rupture conventionnelle doit être rédigée, signée puis validée par la Direccte. Un délai de rétractation de 15 jours calendaires est accordé, à partir du jour suivant la signature de la convention. La Direccte dispose d’un délai de 15 jours ouvrables à compter de la réception pour vérifier la validité de la rupture. Si vous ne recevez pas de réponse explicite dans un délai de 15 jours, la demande est considérée comme acceptée.
La convention de rupture détermine:
La rupture conventionnelle possède bien des avantages, autant pour l’employeur que pour le salarié :
Mais la rupture conventionnelle offre surtout des avantages économiques pour le salarié :
Pour en savoir plus sur les allocations chômage, la retraite et l’indemnité de rupture conventionnelle, suivez ce lien.
La Direccte (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi). Elle est l’unique service commun au Ministère de l’économie et des finances et au Ministère du Travail et de l’Emploi. Cette administration régie :
Lorsqu’une rupture conventionnelle est effectuée entre un employeur et son salarié, la Direccte vérifie la validité de la convention. Elle peut refuser la rupture conventionnelle pour plusieurs raisons.
Pour être être indemnisé par pôle emploi et recevoir l’allocation chômage il faut :
Ensuite, pour s’ inscrire à pôle emploi, il suffit de :
Vous pouvez effectuer une inscription à pôle emploi dès le lendemain de la rupture du contrat de travail.
Les allocations chômages sont financées par des cotisations de l’employeur pour assurer ses salariés en cas de chômage. Ces cotisations sont versées à l’ Assurance chômage qui est une assurance obligatoire pour les employeurs privés et pour certains employeurs publics. Pour se voir verser des allocations , il est nécessaire de remplir les conditions suivantes :
Vous pouvez vous inscrire à Pôle emploi si vous êtes encore en CDI. Ainsi, vous pouvez vous inscrire avant la fin de votre contrat.
L’allocation chômage est calculée à partir de vos anciens salaires. Les primes sont comprises dans le calcul. Le montant de l’allocation varie en fonction de vos salaires mais aussi de votre mode d’activité (temps plein ou temps partiel) et de vos pensions. En moyenne, vous toucherez environ 60% de votre ancien salaire en allocation chômage.
Le montant journalier de votre allocation chômage est égal au montant le plus élevé entre :
La Direccte peut refuser une rupture conventionnelle si les garanties prévues par la loi n'ont pas été respectées, si l'une des parties n'est pas consentante, ou que la rupture conventionnelle sert contourner des procédures et des garanties légales (périodes de protection de l’emploi, accident du travail, maladie professionnelle, maternité, maladie de droit commun ; procédures de rupture pour inaptitude médicale ; procédure de licenciement engagée …).
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Si l'employeur refuse votre demande de rupture conventionnelle ou s'il se désiste après la signature de la convention, aucun recours n'est possible contre lui.
Le rupture conventionnelle doit être envoyée à la Direccte par l'employeur.
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La Direccte dispose d'un délai de 15 jours ouvrables à compter de la réception pour vérifier la validité de la rupture. Si vous ne recevez pas de réponse explicite dans un délai de 15 jours, la demande est considérée comme acceptée.
Il est obligatoire de verser une indemnité de rupture suite à une rupture conventionnelle. Le non-respect de cette condition entraîne un refus d'homologation de la convention de rupture par la Direccte.
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Il faut envoyer le formulaire au directeur régional des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (DIRECCTE), au département où est établi l'employeur.