Même si les conditions d’emprunt sans apport personnel se resserrent (suite aux recommandations du Haut Conseil) actuellement, des crédits immobiliers sans apport sont toujours accordés.
L’apport personnel constitue la somme d’argent dont l’emprunteur dispose pour acheter le bien immobilier désiré. Il s’agit d’une mise de départ offrant une garantie de sécurité et de viabilité quant à votre projet immobilier.
En effet, il suppose une capacité à résister aux frais du futur prêt (mensualités) et à vos dépenses (loyer).
Aussi, en vous acquittant d’une partie de la somme du logement, vous vous assurez une marge de sécurité, dans le cas d’une baisse des prix de l’immobilier.
De plus, les banques demandent souvent un apport. Mais il est aussi possible de faire une telle demande sans apport (et ce cas de figure ne détermine pas le taux d’intérêt).
Généralement, l’apport personnel est employé afin de couvrir les frais annexes du crédit immobilier contracté. Par exemple : frais de notaire, frais de dossier, frais d’agence, etc. Néanmoins, ils peuvent également être couverts par le biais de prêts aidés.
L’apport personnel peut provenir de la revente d’un bien immobilier, d’une donation ou d’un héritage. La plupart du temps, il est le résultat de plusieurs années d’épargne. Par exemple : plan d’épargne logement (PEL), d’un compte épargne logement (CEL), d’un livret A classique ou même assurance-vie.
Le prêt à taux zéro plus (PTZ+) et le prêt action logement (1 % logement) peuvent être vus comme un apport personnel par certaines banques.
Si vous ne vivez pas en France et que votre apport se trouve sur un compte à l’étranger, il faut absolument le transférer vers le territoire national. À noter que cela peut être sources de difficultés auprès de la banque en charge du prêt. L’origine d’un apport personnel doit toujours être justifié.
Par ailleurs, si l’apport provient de la vente d’un bien immobilier, le prêt relais peut être envisagé comme une solution. Durant la vente de ce bien, le prêt relais vous permet d’en acquérir un autre.
En outre, si vous êtes employé et que vous possédez une épargne salariale, il vous sera possible de compléter la somme de départ. L’acquisition d’une résidence principale permet un déblocage anticipé des sommes du plan épargne entreprise (PEE) ou du plan d’épargne pour la retraite collectif (PERCO).
À noter que si vous disposez d’un ou plusieurs placements financiers (parmi ceux mentionnés au-dessus), cela peut jouer en votre faveur. En effet, si cela est nécessaire lors de votre emprunt, vous pouvez solder ces placements afin de vous acquittez du prêt contracté.
L’emprunteur peut solliciter un prêt sans apport avec un taux de 2,60%, tout en conservant la globalité de ses placements. Par conséquent, les placements génèrent 3,20% d’intérêt, et l’emprunteur ne peut que s’en retrouver gagnant.
Il faut tout d’abord justifier les raisons pour lesquelles vous ne disposez pas d’apport personnel.
Pour les primo-accédants à peine entrés dans la vie professionnelle, ce ne sera pas difficile. De même, si l’absence d’apport peut s’expliquer par une raison personnelle ayant eu un impact sur les économies de l’emprunteur (maladie, divorce).
Afin de compenser l’absence de garantie et d’avance fournie par l’apport personnel, les établissements de prêt exigent un profil solide. Votre situation financière doit être stable et doit témoigner d’une gestion responsable (les découverts à répétition sont un désavantage certain).
Par ailleurs, la détention d’un plan de redressement peut convaincre l’établissement prêteur. Il s’agit d’un calcul basé sur les mensualités du crédit envisagé et le montant de l’emprunt.
À noter que même si les revenus de l’emprunteur sont élevés, les mensualités fixées ne pourront pas excéder 35% de son salaire.
Les banques acceptent rarement les demandes de prêt sans apport personnel. Néanmoins, il n’est pas impossible d’emprunter sans apport. Dans ce cas, trois profils de demandeurs sont concernés :
Les primo-accédants tout juste entrés dans la vie active sans avoir pu épargner auparavant ont la possibilité d’obtenir un prêt immobilier sans apport. Ainsi, les prêts aidées comme le PTZ+ ou le prêt action logement peuvent leur permettre de constituer un apport.
Si au contraire vous disposez d’une épargne conséquente et désirez acheter tout en gardant votre argent investi, alors vous pouvez accéder à un prêt. De même si vous bénéficiez de nombreux produits de défiscalisation. Le taux d’intérêt offert sera inférieur aux placements que vous avez fait.
Enfin, si optez plutôt pour un investissement locatif, sachez que vous pouvez aussi obtenir un prêt sans apport personnel. En effet, le paiement des intérêts d’un prêt immobilier entraîne une réduction d’impôts.
Plus les emprunts d’investisseurs sont importants, plus les avantages fonciers diminueront. Par conséquent, si vous êtes investisseur, il est recommandé de ne pas fournir d’apport personnel. C’est le cas pour un crédit in fine.
Par ailleurs, des formules spéciales sont adressées aux emprunteurs concernés : il s’agit des crédits dits à 100%, qui couvrent l’ensemble du projet immobilier. Il existe également des crédits à 110%, mais ils sont destinés aux primo-accédants, jeunes, avec une situation professionnelle favorisée.
Vous devez fournir les pièces suivantes :
Si la demande d’emprunt est faite par un couple, l’un d’eux doit obligatoirement détenir un CDI.
Dans le cas d’un crédit immobilier, vous pouvez le compléter par des prêts aidés, plafonnés et accordés sous conditions de ressources :
Il est possible de contracter un crédit sans apport pour un crédit immobilier mais aussi pour un crédit à la consommation.
Il existe des financements à 110%, à savoir des crédits qui financent la valeur totale du futur bien ainsi que les frais annexes. Le bien ou le crédit est financé à hauteur de 100% et les frais à 10%. Ils sont particulièrement réputés auprès des primo-accédants.
Ici encore, il est impératif d’avoir un profil fort, avec une situation professionnelle stable. D’autres critères sont également pris en compte :
Ce type de prêt peut être accordé pour l’achat d’une résidence principale, une résidence secondaire ou pour un investissement locatif.
À noter que le sur-financement est généralement octroyé par les banques pour un investissement locatif. En effet, si le crédit est renégocié ou si un bien est vendu pour en acheter un autre, l’investissement locatif est plus rassurant. Cela signifie que l’emprunteur dispose d’un capital patrimonial conséquent, issu de la revente de son bien.
Il importe de faire jouer la concurrence dans le cas d’une demande de prêt. Et ce, même si votre dossier est convaincant, élément d’autant plus important si vous n’avez pas d’apport personnel.
En effet, de nombreux établissements proposent des crédits sans apport personnel : il est donc tout à fait possible de trouver les conditions qui vous correspondent le mieux. Il existe aussi des simulations pour cela.
De plus, les crédits immobiliers doivent être soumis à une assurance emprunteur. Or, cela peut peser sur les échéances. Il est conseillé dans ce cas de recourir à un courtier en assurance afin de trouver les meilleurs contrats de garantie.
Sachez en outre, que vous n’êtes pas obligé d’aller vers les banques pour contracter un crédit. Des établissements spécialisés existent également. Un courtier ou un mandataire vous permettra de faciliter votre demande de prêt. Les procédures par exemple, seront prises en charge par ces professionnels.
Ces derniers possèdent un réseau de relations avec les établissements bancaires, ce qui favorise les négociations de prêt et l’obtention de conditions moins rigides pour l’emprunteur.
Il y a quelques années, elles proposaient des financements uniquement avec un apport de 10 % de la valeur de l’emprunt. Il fallait alors impérativement posséder des économies pour acheter une voiture ou une maison. Désormais, vous avez l’occasion de trouver rapidement tout ce que vous souhaitez puisque des spécialistes sont à votre disposition. Ils vous permettent ainsi d’avoir des conseils pour acheter sans apport et sans forcément vous ruiner.
Le prêt immobilier sans un apport n’est pas utopique et il est possible pour tous les profils, il suffit de se renseigner auprès de sa banque. Vous pouvez aussi faire appel à un courtier immobilier pour qu’il puisse vous guider au cours de cette recherche. Cela vous évite de commettre des erreurs problématiques.
L’obtention d’un prêt immobilier répond à plusieurs conditions :
Faîtes-vous aider par nos conseillers pour avoir un crédit au meilleur taux !
L'obtention d'un prêt immobilier répond à plusieurs conditions : - votre profil emprunteur - la durée du prêt - votre capacité d'emprunt (elle est estimé à travers le taux d'endettement, plafonné à 33%) - vos antécédents de santé (si vous avez des problèmes de santé, la banque peut se montrer réfractaire à l'octroi d'un prêt immobilier) - votre stabilité financière et professionnelle
Actuellement, les taux immobiliers en vigueur vont d'environ 0,3% à 1,45%, pour des durées allant de 7 à 30 ans. Il s'agit là des meilleurs taux disponibles sur le marché. Quant aux taux immobiliers moyens, ils s'élèvent à 0,70% (pour 7 ans) et 1,80% (pour 30 ans). À noter que excepté le taux du crédit immobilier à rembourser sur 30 ans, le reste des taux a tendance à augmenter. À vous de décider du meilleur taux, en fonction de votre situation, du crédit que vous envisagez et de la durée sur laquelle vous souhaitez vous engagez.
Le taux annuel effectif global (appelé TAEG) est une mesure législative été mise en place pour prévenir les abus commis (taux usuraires) par certains établissements financiers. Le paragraphe 1 de l’article 4 de l’A.R. du 4 août 1992 énonce le calcul du taeg. Ce taux résulte de l'équation de base qui permet de faire l’égalité entre d'une part, le total des valeurs actualisées des prélèvements de crédit. Et d'autre part, le cumul des valeurs actualisées des remboursements de l’emprunteur, ainsi que des montants des intérêts et des autres frais annexes. L’équation du taeg est la suivante : Taeg = [(montant total à rembourser – montant de l’emprunt) / Montant de l’emprunt] × Nombre total de mensualités, généralement estimé à 12 mois.
Le TAEG (à savoir Taux Annuel Effectif Global) a remplacé le TEG. C'est le nouvel indicateur de référence servant à comparer diverses offres de prêts. Il inclut dans son calcul les coûts annexes au crédit (frais de dossier, assurance si elle est obligatoire, frais de garantie…), sans compter le taux nominal, qui permet de fixer les mensualités et le montant des intérêts.
Les crédits immobiliers peuvent être contractés sur des périodes aussi courtes (5 ans) que longues (30 ans). La durée moyenne d'un prêt immobilier en France est de 20 ans. Généralement, il est conseillé de ne pas s'engager sur un période longue (au-delà de 30 ans) : le bénéfice est moins conséquent. Sans compter que sur le long terme, un prêt immobilier dont le taux est fixe engendra un taux d'intérêt élevé.
Vous avez un projet immobilier et souhaitez connaître le montant minimum d'un prêt ? Généralement, le montant minimum d’un prêt immobilier s’est estimé à 50 000 €, voire 75 000 €. Ce seuil varie néanmoins en fonction des établissements financiers. Pour les montants inférieurs, il est recommander d’opter pour un crédit personnel, afin d’éviter les frais de dossier et les frais d’hypothèque.
Généralement, les banques exigent au moins 10% d'apport personnel pour contracter un prêt. L'apport personnel peut provenir de la revente d’un bien immobilier, d'une donation ou d'un héritage. Or, la plupart du temps, il est le résultat de plusieurs années d'épargne : plan d'épargne logement (PEL), d'un compte épargne logement (CEL), d'un livret A classique ou même assurance-vie. Si vous contractez un crédit immobilier sans apport personnel, il vous faut justifier auprès de la banque, les raisons pour lesquelles vous n'en avez pas.
Lorsque vous souscrivez à un crédit immobilier, plusieurs frais (dits "frais annexes") sont inclus : -les frais de notaires (qui représentent environ 7% du crédit) - les frais d'agence - les frais de dossier - les frais de garantie. Il s'agit des frais que vous devez régler à la signature du contrat. Durant le prêt, vous devrez vous acquitter d'autres frais dont : - assurance emprunteur - frais d'assurance habitation - frais bancaires
Afin de prolonger votre crédit immobilier, il vous faut vous négocier avec votre établissement financier. Pour cette opération, plusieurs conditions sont à remplir : -une seule opération par an -un prolongement de la durée plafonné à 2 ou 3 ans -une baisse des mensualités de 10 % à 20 %, par rapport à votre mensualité de départ -une première demande possible dès la 2ème anniversaire du contrat -un délai à respecter entre deux modulations (ex : minimum 12 mois pour la Banque Postale). Si la banque refuse l'allongement de votre crédit, vous pouvez le faire racheter par un autre établissement. Un nouveau contrat sera alors établi, avec la durée de votre choix.
Le TAEG correspond au taux annuel effectif global, appelé auparavant TEG. Il inclut la globalité des frais engendrés par la souscription d’un prêt immobilier ou autre. Si votre TAEG est trop élevé, votre demande de prêt sera rejetée (elle sera considérée comme usuaire). Cependant, vous pouvez faire baisser votre TAEG, en ayant recours aux opérations suivantes : -Déléguer l’assurance -Influer sur quotités et les garanties -Profiter de la réduction couple emprunteurs - Supprimer les frais de dossier
Il existe quatre moyens d'annuler votre caution d'un prêt immobilier : – vendre le bien et procéder au remboursement anticipé total du bien, en remboursant le prêt dans sa globalité – Procéder à un rachat de soulte – Opérer la substitution d’une autre personne caution, après acceptation de l’établissement bancaire. À noter que ce désengagement constitue une opération très compliquée. À vous d'être vigilant au sujet des conditions de désengagement de caution à la signature du contrat.