Les mensualités correspondent à la somme que vous payez chaque mois pour rembourser un prêt. Elles sont composées d’une partie du remboursement du capital, des intérêts (qui généralement diminuent avec le temps) et des divers frais financiers.
Lors de la signature d’un prêt immobilier, l’établissement financier choisi vous remet un tableau d’amortissement. Ce dernier fixe le montant de vos échéances de remboursement mensuel. Il s’agit des dites “mensualités”.
À noter que de plus en plus d’établissements de crédits proposent des conditions d’emprunt assouplies, avec des mensualités flexibles.
Sachez que même avec un taux fixe, il vous est possible de réviser vos mensualités, ainsi que leur durée. Il s’agit d’un remboursement anticipé.
La durée minimal d’un prêt immobilier est estimée à 5 ans. La durée maximale elle, s’élève à 30 ans.
En France, la durée moyenne d’un prêt est de 19 ans, selon l’observatoire du crédit logement. Fin décembre 2019, le Haut Conseil de Stabilité Financière a émis des recommandations conseillant de ne pas excéder 25 ans. Par conséquent, cela implique une future baisse généralisée de la durée d’emprunt.
Il vous est possible de procéder à un calcul de mensualités, avant de contracter un crédit. Pour cela, vous pouvez vous rendre sur le site internet de l’établissement financier de votre choix.
Ces éléments déterminent votre capacité de financement, qui détermine elle-même la durée (et le taux) qui vous correspond le plus. Il s’agit de vous permettre de rembourser le prêt immobilier contracté sans difficulté.
De même, le montant de votre emprunt doit se faire en fonction des conditions énumérées ci-dessus. Sans compter votre capacité à fournir un apport personnel ou non.
En consultant votre établissement financier et en lui expliquant les raisons de votre choix, vous pouvez changer la durée de votre prêt.
Vos échéances sont modulables dans le cadre des conditions générales de votre prêt. Vous pouvez notamment les différer.
Elles correspondent aux dates auxquelles vous devez vous acquitter de vos mensualités.
Si vous avez choisi Axa Banque, par exemple, sachez que la clause de modulation des échéances est mentionnée dans tous ses contrats de prêt. Elle permet de diminuer « jusqu’à 50% de la mensualité initiale dans la limite d’un rallongement de 5 ans de la durée du contrat ».
Par ailleurs, dans ce cas, la plupart des banques prévoient une baisse maximale de 10% à 30%. À cela s’ajoute un allongement maximal de 2 à 3 ans de la durée de remboursement. Par conséquent, les intérêts augmentent et le coût total du crédit également.
Néanmoins, si vous contractez plusieurs prêts à la fois, cela peut poser problème. Ainsi, si vous avez contracté un crédit bancaire et un PTZ+, vous ne pourrez pas moduler vos échéances.
Et ce n’est pas tout car la clause de modulation comportent des limites à la modification des échéances. Elle n’est en effet possible que dans le cadre d’un crédit amortissable classique.
À l’inverse, diminuer vos échéances, dans le cas d’une baisse de revenus ou d’une augmentation de charge, conduit à augmenter la durée de votre prêt.
En outre, vous avez la possibilité de rembourser votre prêt de manière anticipée. À savoir verser en une seule fois, une partie ou la globalité du capital restant dû.
Néanmoins, attention aux frais de remboursement anticipé, tarifés par une grande majorité des banques. À vous de voir si ces frais ne sont pas plus coûteux.
À noter que la banque ne pourra appliquer au maximum qu’une somme égale à 3 % du capital restant dû. Ou encore, l’équivalent de 6 mois d’intérêt. Mais seul le plus bas de ces montants peut vous être facturé.
Tout d’abord, sachez qu’avec une durée de prêt allongée, l’établissement financier redoublera de précaution à votre égard. Elle tiendra compte des facteurs suivants :
Le choix de l’allongement de la durée de votre crédit immobilier doit se faire en fonction de vos capacités de vos remboursement.
Attention à ne pas dépasser le seuil d’endettement de 33%.
Si vous souhaitez réduire vos mensualités en raison de difficultés financières passagères (baisse de revenus temporaire), vous n’avez pas besoin de renégocier votre crédit.
Vous pouvez par exemple consulter votre banque au sujet d’un report d’échéances. Les négociations sont ouvertes : la banque n’a aucun intérêt à ce que vous vous retrouviez en situation de défaut de paiement.
Par ailleurs, l’avantage d’étendre la durée du prêt, au-delà de celle auparavant fixée, est de réduire ses mensualités. Ces dernières seront alors échelonnées dans le temps.
Par exemple, pour un prêt de 200 000 € :
À noter que la banque ne finance pas les projets immobilier dont le taux d’endettement serait supérieur à 33% (seuil réglementaire). Cela équivaut à ne pas accorder plus d’un tiers de vos revenus au remboursement de votre prêt.
De plus, emprunteur sur une durée plus longue peut vous permettre d’obtenir le montant du bien que vous convoitez.
Si vous possédez un investissement locatif, il vous est possible de déduire les intérêts d’emprunt de vos revenus fonciers. En effet, ces derniers sont perçus comme des charges.
Ainsi, étendre la durée de votre prêt revient à bénéficier de cet avantage plus longtemps.
Avantage d’autant plus perceptible si vous avez opté pour un prêt in fine. Dans ce cas, le coût de vos intérêts demeure inchangé tout au long de la durée du prêt immobilier.
À la fin, il est vrai que le coût global est plus conséquent. Or, du côté des impôts, l’avantage est de taille.
Par ailleurs, l’endettement peut être un moyen d’augmenter votre patrimoine et de créer de la valeur. Il s’agit de l’effet de levier.
C’est le cas pour les investissements locatifs, étant donné que le prêt finance un bien dont les mensualités sont en partie remboursées par le locataire.
De plus, si vous bénéficiez d’une épargne importante, augmenter la durée de votre prêt présente quelques avantages.
C’est le cas lorsque le taux est particulièrement bas : l’épargne vous rapporte plus que cela ne vous coûte en intérêts.
Cela signifie en somme, même si ce n’est psa évident, qu’allonger la durée de votre emprunt peut vous faire gagner de l’argent.
Par exemple, supposons que vous souhaitiez acquérir un bien pour 300.000€, avec un apport 30.000€. À cela s’ajoute votre salaire, de 5.000€ par mois net et votre crédit immobilier, porté à un taux de 1,15 % sur 20 ans. Vos mensualités sont de 1.380€. Par conséquent, vos revenus élevés (qui n’incluent pas l’épargne déjà constituée et non investie dans l’apport du crédit) vous permettent d’investir dans des produits financiers dont le rendement excède 1,15 %.
Les prêts immobiliers courts sont moins risqués que les prêts longs, pour les établissements prêteurs.
Le taux de prêt immobilier augmente en fonction de la durée.
En effet, pour ces derniers, le risque de non-paiement est plus élevé. Pour se prémunir contre ce risque, la banque augmentera le taux d’intérêts (ils augmentent en même temps que la durée). Cela aura pour conséquence d’augmenter le coût global du crédit.
À taux égal, un prêt long coûte plus cher.
En conclusion, si vous souhaitez bénéficiez des meilleures conditions et réaliser des économies importantes, la solution est d’amoindrir la durée du prêt autant que possible.
Ainsi, dans ce cas, si vous souhaitez réduire la durée, vous augmentez vos mensualités. À condition que votre capacité de remboursement soit adaptée à ce changement.
L'obtention d'un prêt immobilier répond à plusieurs conditions : - votre profil emprunteur - la durée du prêt - votre capacité d'emprunt (elle est estimé à travers le taux d'endettement, plafonné à 33%) - vos antécédents de santé (si vous avez des problèmes de santé, la banque peut se montrer réfractaire à l'octroi d'un prêt immobilier) - votre stabilité financière et professionnelle
Actuellement, les taux des prêts immobiliers en vigueur vont d'environ 0,3% à 1,45%, pour des durées allant de 7 à 30 ans. Il s'agit là des meilleurs taux disponibles sur le marché. Quant aux taux immobiliers moyens, ils s'élèvent à 0,70% (pour 7 ans) et 1,80% (pour 30 ans). À noter que excepté le taux du crédit immobilier à rembourser sur 30 ans, le reste des taux a tendance à augmenter. À vous de décider du meilleur taux, en fonction de votre situation, du crédit que vous envisagez et de la durée sur laquelle vous souhaitez vous engagez.
Le taux annuel effectif global (appelé TAEG) est une mesure législative été mise en place pour prévenir les abus commis (taux usuraires) par certains établissements financiers. Le paragraphe 1 de l’article 4 de l’A.R. du 4 août 1992 énonce le calcul du taeg. Ce taux résulte de l'équation de base qui permet de faire l’égalité entre d'une part, le total des valeurs actualisées des prélèvements de crédit. Et d'autre part, le cumul des valeurs actualisées des remboursements de l’emprunteur, ainsi que des montants des intérêts et des autres frais annexes. L’équation du taeg est la suivante : Taeg = [(montant total à rembourser – montant de l’emprunt) / Montant de l’emprunt] × Nombre total de mensualités, généralement estimé à 12 mois.
Le TAEG (à savoir Taux Annuel Effectif Global) a remplacé le TEG. C'est le nouvel indicateur de référence servant à comparer diverses offres de prêts. Il inclut dans son calcul les coûts annexes au crédit (frais de dossier, assurance si elle est obligatoire, frais de garantie…), sans compter le taux nominal, qui permet de fixer les mensualités et le montant des intérêts.
Les crédits immobiliers peuvent être contractés sur des périodes aussi courtes (5 ans) que longues (30 ans). La durée moyenne d'un prêt immobilier en France est de 20 ans. Généralement, il est conseillé de ne pas s'engager sur un période longue (au-delà de 30 ans) : le bénéfice est moins conséquent. Sans compter que sur le long terme, un prêt immobilier dont le taux est fixe engendra un taux d'intérêt élevé.
Vous avez un projet immobilier et souhaitez connaître le montant minimum d'un prêt ? Généralement, le montant minimum d’un prêt immobilier s’est estimé à 50 000 €, voire 75 000 €. Ce seuil varie néanmoins en fonction des établissements financiers. Pour les montants inférieurs, il est recommander d’opter pour un crédit personnel, afin d’éviter les frais de dossier et les frais d’hypothèque.
Généralement, les banques exigent au moins 10% d'apport personnel pour contracter un prêt. L'apport personnel peut provenir de la revente d’un bien immobilier, d'une donation ou d'un héritage. Or, la plupart du temps, il est le résultat de plusieurs années d'épargne : plan d'épargne logement (PEL), d'un compte épargne logement (CEL), d'un livret A classique ou même assurance-vie. Si vous contractez un crédit immobilier sans apport personnel, il vous faut justifier auprès de la banque, les raisons pour lesquelles vous n'en avez pas.
Lorsque vous souscrivez à un crédit immobilier, plusieurs frais (dits "frais annexes") sont inclus : -les frais de notaires (qui représentent environ 7% du crédit) - les frais d'agence - les frais de dossier - les frais de garantie. Il s'agit des frais que vous devez régler à la signature du contrat. Durant le prêt, vous devrez vous acquitter d'autres frais dont : - assurance emprunteur - frais d'assurance habitation - frais bancaires
Afin de prolonger votre crédit immobilier, il vous faut vous négocier avec votre établissement financier. Pour cette opération, plusieurs conditions sont à remplir : -une seule opération par an -un prolongement de la durée plafonné à 2 ou 3 ans -une baisse des mensualités de 10 % à 20 %, par rapport à votre mensualité de départ -une première demande possible dès la 2ème anniversaire du contrat -un délai à respecter entre deux modulations (ex : minimum 12 mois pour la Banque Postale). Si la banque refuse l'allongement de votre crédit, vous pouvez le faire racheter par un autre établissement. Un nouveau contrat sera alors établi, avec la durée de votre choix.
Le TAEG correspond au taux annuel effectif global, appelé auparavant TEG. Il inclut la globalité des frais engendrés par la souscription d’un prêt immobilier ou autre. Si votre TAEG est trop élevé, votre demande de prêt sera rejetée (elle sera considérée comme usuaire). Cependant, vous pouvez faire baisser votre TAEG, en ayant recours aux opérations suivantes : -Déléguer l’assurance -Influer sur quotités et les garanties -Profiter de la réduction couple emprunteurs - Supprimer les frais de dossier
Il existe quatre moyens de ne plus vous porter caution d'un prêt immobilier : – vendre le bien et procéder au remboursement anticipé total du bien, en remboursant le prêt dans sa globalité – Procéder à un rachat de soulte – Opérer la substitution d’une autre personne caution, après acceptation de l’établissement bancaire. À noter que ce désengagement constitue une opération très compliquée. À vous d'être vigilant au sujet des conditions de désengagement de caution à la signature du contrat.