Comme son nom l’indique, le taux fixe est un taux fixé à la signature du contrat. Il s’applique au taux d’intérêt du prêt immobilier contracté.
Il demeure constant durant toute la durée du prêt, quelle que soit la durée choisie. Ainsi, dès le début, vous avez connaissance des modalités de remboursement de votre prêt.
En outre, avec un crédit à taux fixe, les taux ne peuvent pas baisser. Afin d’obtenir un taux inférieur à celui fixé auparavant, il vous faut négocier votre prêt (en vous acquittant des frais conséquents engendrés par l’opération).
Les taux fixes sont indexés sur l’OAT (Obligations Assimilables du Trésor) dix ans, les emprunts obligataires de l’État français à 10 ans.
Un taux fixe vous offre la possibilité de moduler vos échéances, selon votre profil emprunteur. En effet, si le taux est fixe, les mensualités, elles, sont modulables. Elles peuvent être :
Cette formule est adéquate si vous souhaitez réduire vos mensualités dans un premier temps pour ensuite les alourdir, dans le cadre d’une hausse de vos revenus.
Changer d’assurance emprunteur peut être un parcours du combattant. Des solutions efficaces existent pour simplifier vos démarches. Par exemple, vous avez la possibilité de faire une comparaison des différentes assurances emprunteur sur le marché qui répondent le mieux à vos besoins. Sur 15 ans de remboursement, les économies réalisées peuvent être significatives.
Sachez que le type de taux fixe que vous choisissez dépend tout d’abord de votre profil : vos ressources financières, mais aussi votre âge et votre profession, susceptibles de faire augmenter ou baisser les taux.
Le prêt à taux fixe est le type de crédit le plus répandu auprès des Français qui souscrivent à un emprunt immobilier.
Il convient plus particulièrement aux emprunteurs qui désirent s’engager sur le long terme (20 ans, 25 ans, 30 ans). C’est-à-dire sur une durée de prêt excédant 15 ans.
Il peut être choisi également dans le cadre de période d’emprunt courtes : 7 ans ou 10 ans.
Le taux fixe est calculé en fonction des éléments suivants :
Durée d'emprunt | Fourchette Moyenne |
10 ans | 3,20% |
15 ans | 3,35% |
20 ans | 3,45% |
25 ans | 3,50% |
Suite à la baisse des taux immobiliers, de nombreux emprunteurs ayant souscrit un prêt immobilier dont les taux étaient d’au moins 10% dans les années 1990, se retrouvent aujourd’hui perdants.
À l’inverse, ceux qui avaient opté pour le taux variable ont pu voir leurs bénéfices enfler, grâce à la modulation des mensualités ou à la réduction de la durée du prêt.
En effet, désormais produit phare des offres de prêt, le taux révisable dispose de deux avantages :
Toutefois, ces deux éléments profitent réellement à l’emprunteur s’il y a :
Si les taux fixes sont particulièrement hauts, il est fort possible d’obtenir une baisse. C’est le cas des taux des crédits à taux variable, souscrits au début des années 2000. Les taux fixes, eux, se situaient alors entre 5 et 6%.
Attention : pour les opérations à court terme (n’excédant pas une durée de 8 ans) sont les seules opérations pour qui le taux révisable peut présenter un intérêt en période de taux fixes bas. Il faut pour cela avoir un bon taux de départ. Il doit aussi le rester durant les deux ou trois premières années du prêt.
En outre, le choix entre un taux fixe et un taux variable dépend des taux en vigueur à la date de la demande de prêt. Elle dépend également de la durée et du dossier de l’emprunteur.
À noter que lorsque les taux sont bas, il est recommandé d’opter pour un crédit à taux fixe. De même si les taux sont élevés et sont amenés à augmenter de plus belle, afin de ne pas subir leur hausse.
En revanche, s’ils sont amenés à diminuer, contracter un crédit à taux variable peut être judicieux afin de profiter de cette baisse.
Si le taux fixe est aussi réputé et principalement utilisé pour les emprunts de longue durée, c’est grâce avantages qu’il procure :
Vous avez aussi connaissance du montant des mensualités pour les mois à venir. Comme la durée, elles ne changeront pas, sauf si vous avez opté pour un prêt à taux modulable ou progressif. Cet aspect est apprécié des ménages car il permet de stabiliser l’emprunt.
Connaissant dès le départ votre capacité d’emprunt, le taux fixe vous permet d’avoir une vue claire sur l’ensemble de votre prêt dans le temps.
Avec un taux fixe, vous n’êtes pas équipé pour bénéficier du meilleurs taux. Vous ne pouvez donc pas tirer partie de leur éventuelle baisse et donc éviter de payer trop d’intérêts en fonction de l’état du marché.
Vous avez alors la possibilité de faire un rachat de prêt immobilier, afin de bénéficier de nouvelles conditions plus avantageuses. Attention, même si vous souhaitez obtenir un taux plus bas, cette renégociation entraîne des coûts conséquents.
Par ailleurs, le taux d’intérêt du prêt à fixe est supérieur à celui pour un prêt à taux révisable. En effet, il existe aujourd’hui une différence de 1,5 à 2 points entre les taux révisables « purs » (sans cap) et de 1 point avec les taux révisables capés.
À noter que ces prêts “capés” (dits “sécurisés) désignent un taux variable avec des variations limitées. En effet, ces cap permettent de limiter les variations du taux d’intérêt à une certaine proportion, de sorte à conserver une certaine stabilité.
Le principal inconvénient du taux fixe est la pénalité dont vous écoperez, si vous optez pour un remboursement anticipé. Cette opération est courante en cas de revente de bien ou de rentrées d’argent conséquentes.
Dans ce cas, les pénalités (ou frais) atteignent généralement 2 à 3 % du capital restant à rembourser, si elles n’ont pas été négociées à la signature du contrat.Vous êtes donc perdant dans cette opération.
Si vous hésitez sur le choix du taux pour votre prêt immobilier, sachez que vous avez la possibilité de choisir un taux semi-fixe.
Il s’agit d’un taux de crédit fixe durant un certain nombre d’années (habituellement les 5 ou 10 premières années), puis variable.
Ce taux convient particulièrement aux emprunteurs qui comptent revendre leur bien immobilier au bout de 5 ou 10 ans. À noter qu’en moyenne, la durée de vie d’un prêt immobilier n’excède pas les 8 ans.
En outre, certains établissements bancaires proposent de diviser le prêt en deux lignes de crédit pour afin de faire baisser le taux moyen.
L’avantage de cette opération est de faire diminuer le taux moyen, ainsi que le coût total de l’assurance (appelé TAEA). Étant donné qu’une partie du prêt s’effectuera sur une durée plus courte.
Néanmoins, cela peut engendrer une hausse des frais de garantie.
Les établissements de crédit (comme Cetelem, Cofinoga, etc) offrent en effet des crédits à la consommation avec un taux annuel effectif global (TAEG) à 1%.
Peu importe le taux, qu’il soit fixe ou révisable, peu de banques acceptent les emprunteurs non-assurés. Même si la législation en vigueur n’oblige pas les emprunteurs à souscrire à une assurance, dans les faits, la grande majorité des banques l’exigent.
L’assurance constitue une garantie les protégeant en cas de décès, d’invalidité, ou d’interruption de travail prolongée de l’assuré.
L'obtention d'un prêt immobilier répond à plusieurs conditions : - votre profil emprunteur - la durée du prêt - votre capacité d'emprunt (elle est estimé à travers le taux d'endettement, plafonné à 33%) - vos antécédents de santé (si vous avez des problèmes de santé, la banque peut se montrer réfractaire à l'octroi d'un prêt immobilier) - votre stabilité financière et professionnelle
Actuellement, les taux des prêts immobiliers en vigueur vont d'environ 0,3% à 1,45%, pour des durées allant de 7 à 30 ans. Il s'agit là des meilleurs taux disponibles sur le marché. Quant aux taux immobiliers moyens, ils s'élèvent à 0,70% (pour 7 ans) et 1,80% (pour 30 ans). À noter que excepté le taux du crédit immobilier à rembourser sur 30 ans, le reste des taux a tendance à augmenter. À vous de décider du meilleur taux, en fonction de votre situation, du crédit que vous envisagez et de la durée sur laquelle vous souhaitez vous engagez.
Le taux annuel effectif global (appelé TAEG) est une mesure législative été mise en place pour prévenir les abus commis (taux usuraires) par certains établissements financiers. Le paragraphe 1 de l’article 4 de l’A.R. du 4 août 1992 énonce le calcul du taeg. Ce taux résulte de l'équation de base qui permet de faire l’égalité entre d'une part, le total des valeurs actualisées des prélèvements de crédit. Et d'autre part, le cumul des valeurs actualisées des remboursements de l’emprunteur, ainsi que des montants des intérêts et des autres frais annexes. L’équation du taeg est la suivante : Taeg = [(montant total à rembourser – montant de l’emprunt) / Montant de l’emprunt] × Nombre total de mensualités, généralement estimé à 12 mois.
Le TAEG (à savoir Taux Annuel Effectif Global) a remplacé le TEG. C'est le nouvel indicateur de référence servant à comparer diverses offres de prêts. Il inclut dans son calcul les coûts annexes au crédit (frais de dossier, assurance si elle est obligatoire, frais de garantie…), sans compter le taux nominal, qui permet de fixer les mensualités et le montant des intérêts.
Les crédits immobiliers peuvent être contractés sur des périodes aussi courtes (5 ans) que longues (30 ans). La durée moyenne d'un prêt immobilier en France est de 20 ans. Généralement, il est conseillé de ne pas s'engager sur un période longue (au-delà de 30 ans) : le bénéfice est moins conséquent. Sans compter que sur le long terme, un prêt immobilier dont le taux est fixe engendra un taux d'intérêt élevé.
Vous avez un projet immobilier et souhaitez connaître le montant minimum d'un prêt ? Généralement, le montant minimum d’un prêt immobilier s’est estimé à 50 000 €, voire 75 000 €. Ce seuil varie néanmoins en fonction des établissements financiers. Pour les montants inférieurs, il est recommander d’opter pour un crédit personnel, afin d’éviter les frais de dossier et les frais d’hypothèque.
Généralement, les banques exigent au moins 10% d'apport personnel pour contracter un prêt. L'apport personnel peut provenir de la revente d’un bien immobilier, d'une donation ou d'un héritage. Or, la plupart du temps, il est le résultat de plusieurs années d'épargne : plan d'épargne logement (PEL), d'un compte épargne logement (CEL), d'un livret A classique ou même assurance-vie. Si vous contractez un crédit immobilier sans apport personnel, il vous faut justifier auprès de la banque, les raisons pour lesquelles vous n'en avez pas.
Lorsque vous souscrivez à un crédit immobilier, plusieurs frais (dits "frais annexes") sont inclus : -les frais de notaires (qui représentent environ 7% du crédit) - les frais d'agence - les frais de dossier - les frais de garantie. Il s'agit des frais que vous devez régler à la signature du contrat. Durant le prêt, vous devrez vous acquitter d'autres frais dont : - assurance emprunteur - frais d'assurance habitation - frais bancaires
Afin de prolonger votre crédit immobilier, il vous faut vous négocier avec votre établissement financier. Pour cette opération, plusieurs conditions sont à remplir : -une seule opération par an -un prolongement de la durée plafonné à 2 ou 3 ans -une baisse des mensualités de 10 % à 20 %, par rapport à votre mensualité de départ -une première demande possible dès la 2ème anniversaire du contrat -un délai à respecter entre deux modulations (ex : minimum 12 mois pour la Banque Postale). Si la banque refuse l'allongement de votre crédit, vous pouvez le faire racheter par un autre établissement. Un nouveau contrat sera alors établi, avec la durée de votre choix.
Le TAEG correspond au taux annuel effectif global, appelé auparavant TEG. Il inclut la globalité des frais engendrés par la souscription d’un prêt immobilier ou autre. Si votre TAEG est trop élevé, votre demande de prêt sera rejetée (elle sera considérée comme usuaire). Cependant, vous pouvez faire baisser votre TAEG, en ayant recours aux opérations suivantes : -Déléguer l’assurance -Influer sur quotités et les garanties -Profiter de la réduction couple emprunteurs - Supprimer les frais de dossier
Il existe quatre moyens de ne plus vous porter caution d'un prêt immobilier : – vendre le bien et procéder au remboursement anticipé total du bien, en remboursant le prêt dans sa globalité – Procéder à un rachat de soulte – Opérer la substitution d’une autre personne caution, après acceptation de l’établissement bancaire. À noter que ce désengagement constitue une opération très compliquée. À vous d'être vigilant au sujet des conditions de désengagement de caution à la signature du contrat.