Le divorce par consentement mutuel est un type de divorce dans lequel les deux époux s’accordent sur les termes de leur séparation sans conflit. Ce type de divorce repose sur l’entente commune des conjoints concernant toutes les conséquences de leur divorce, y compris la répartition des biens, la garde des enfants, la pension alimentaire, et, le cas échéant, la prestation compensatoire.
La convention de divorce par consentement mutuel est un document central dans la procédure de divorce amiable, et elle doit comporter plusieurs éléments essentiels pour être valide. Voici ce que cette convention doit inclure :
Cette convention doit être signée par les deux époux et leurs avocats respectifs avant d’être déposée auprès d’un notaire pour obtenir la force exécutoire et, ainsi, officialiser le divorce.
La convention de divorce est généralement reçue à la fin du processus de rédaction et de négociation entre les deux époux, assistés par leurs avocats respectifs. Voici les étapes typiques pour recevoir cette convention :
Ainsi, la convention de divorce est reçue par les époux une fois qu’elle a été signée, enregistrée, et que le divorce est officiellement prononcé.
L’avocat joue un rôle crucial dans la rédaction d’une convention de divorce par consentement mutuel car il garantit que l’accord entre les époux respecte la législation en vigueur et il protège les droits de chacun.
Dans le cadre de cette procédure amiable, l’avocat accompagne les parties tout au long des négociations et il veille à ce que les termes de la convention soient équilibrés (en matière de partage des biens, de la garde des enfants et des pensions alimentaires). L’avocat s’assure aussi que les époux comprennent bien les implications juridiques de leur décision.
Une fois la convention rédigée, l’avocat la soumet au juge aux affaires familiales pour validation ou au notaire.
Le notaire joue aussi un rôle important dans la rédaction d’une convention de divorce par consentement mutuel surtout lorsqu’il y a un partage de biens immobiliers entre les époux.
En effet, si le divorce implique une liquidation du régime matrimonial, le notaire intervient pour formaliser ce partage (biens immobiliers communs).
Il rédige l’acte authentique qui officialise ce partage et il s’assure de la régularité de la transaction. Il est aussi chargé de conseiller les parties sur les conséquences juridiques de leur choix et d’établir les actes nécessaires à la bonne exécution du partage.
Le notaire apporte donc une sécurité juridique supplémentaire en garantissant que la convention de divorce respecte les exigences légales et que les biens sont correctement répartis (pour éviter tout litige futur).
La convention doit détailler la répartition des biens communs entre les époux.
Les noms, adresses et informations personnelles des deux époux doivent être mentionnés.
Oui, la convention doit préciser les modalités de la pension alimentaire s’il y a lieu.
La convention doit inclure des dispositions sur la garde des enfants et les droits de visite.
Oui, les frais de procédure et leur répartition doivent être clairement définis.
Si applicable, la convention doit préciser les modalités de la prestation compensatoire.