Officiellement, le divorce en ligne n’est pas reconnu, car la loi exige la signature de la convention de divorce en présence des époux et de leurs avocats respectifs (conformément à l’article 1145 du Code de procédure civile). Cependant, cette approche vise à simplifier les démarches des conjoints en leur évitant des déplacements et des rencontres physiques jusqu’à la signature de ladite convention.
Chaque époux doit être représenté par un avocat distinct depuis 2017, même dans le cas d’un divorce amiable. Il n’est plus nécessaire de passer par un juge, il suffit aux époux de signer une convention de divorce à faire enregistrer chez un notaire. Cette convention doit être signée en présence des deux avocats et des deux conjoints, conformément à la loi. La procédure peut donc être initiée en ligne jusqu’à cette étape. Cependant, la rencontre physique avec le notaire pour l’enregistrement de la convention n’est pas requise.
Étape 1 : Le premier époux s’inscrit sur la plateforme en ligne, fournit ses informations de compte et choisit son avocat. Ensemble, ils valident la convention d’honoraires et les tarifs de l’avocat.
Étape 2 : Le deuxième époux s’inscrit à son tour sur le site, transmet ses informations de compte, sélectionne son avocat et valide la convention d’honoraires avec les tarifs. La rémunération de l’avocat est généralement basée sur un taux horaire.
Étape 3 : Chaque époux remplit le questionnaire de divorce et discute des conséquences avec l’autre (prestation compensatoire, pension alimentaire, garde des enfants, etc.). Les époux échangent d’abord avec leur avocat avant de remplir le questionnaire.
Étape 4 : Les avocats conseillent leurs clients sur les implications du divorce, que ce soit en personne ou à distance.
Étape 5 : Un nouvel entretien par téléphone ou en personne est organisé entre chaque époux et leur avocat pour une pré-validation de la convention de divorce. En cas de désaccord, les avocats cherchent un compromis équilibré.
Étape 6 : Les avocats rédigent la convention de divorce selon les accords convenus. Une fois finalisée et acceptée par les deux époux, elle leur est envoyée par courrier recommandé. Ils disposent de 15 jours de délai de réflexion avant de la signer physiquement.
Étape 7 : Chaque époux, accompagné de son avocat, signe la convention de divorce. Cet acte sous signature privée est contresigné par les avocats.
Étape 8 : Le notaire vérifie la conformité de la convention de divorce et l’enregistre dans son étude. La plateforme en ligne ou l’un des avocats demande ensuite la modification de l’état civil des époux à la mairie où ils se sont mariés.
Si un divorce à l’amiable n’est pas envisageable, le couple doit opter pour une procédure contentieuse impliquant une audience devant le juge (divorce pour faute, pour altération définitive du lien conjugal ou pour acceptation du principe de la rupture du mariage).
En cas de désaccord et de nécessité d’une procédure judiciaire, le délai de la procédure est prolongé (environ 2 ans) et les frais d’avocat sont plus élevés (entre 2 000€ et 5 000€).
Avant la réforme de janvier 2021, le juge entendait les deux époux accompagnés de leurs avocats lors d’une audience de conciliation après l’assignation ou la requête conjointe. Environ 6 mois plus tard, il rendait une ordonnance de non-conciliation si aucune réconciliation n’était possible. Le jugement de divorce était alors prononcé environ 26 mois après l’assignation ou la requête conjointe.
Depuis la réforme de 2021, l’audience de conciliation a été supprimée. L’avocat du demandeur fixe avec le greffe du tribunal judiciaire une date d’audience d’orientation et de mesures provisoires devant le juge, sans obligation de présence des époux. Le jugement est rendu après une audience de plaidoirie, accélérant la procédure qui dure en moyenne 18 mois.
Cette procédure, bien que simplifiée en 2021, exclut la possibilité de divorcer en ligne autrement que par consentement mutuel.
Si les anciens conjoints sont unanimes sur toutes les implications de leur divorce, sans aucun déséquilibre dans les décisions prises, et que leurs avocats agissent rapidement, la procédure de divorce peut être assez rapide, tenant compte des 15 jours réglementaires avant la signature physique de la convention de divorce. Une fois signée, cette dernière est transmise au notaire dans les sept jours suivants pour être déposée au rang des minutes. Ensuite, la plateforme en ligne ou l’avocat prend les mesures nécessaires pour demander une modification de l’état civil des époux à la mairie où ils se sont mariés.
Cependant, si des désaccords persistent concernant la garde des enfants, la pension alimentaire ou la prestation compensatoire, le divorce à l’amiable peut prendre plus d’un an. C’est pourquoi il est crucial de bénéficier des conseils avisés d’un avocat.
En théorie, le recours à des avocats pour gérer votre procédure en ligne ne devrait pas impacter les prix.
En pratique, cette approche permet aux avocats d’automatiser de nombreuses tâches, ce qui leur fait gagner du temps et leur permet de proposer des tarifs plus compétitifs.
Certains cabinets offrent cette méthode à des tarifs variant généralement de 200 euros par époux pour les options les moins chères à 1000 euros, voire plus.
Il est recommandé de choisir un avocat offrant des forfaits tout compris, souvent moins onéreux et évitant les surprises désagréables.
Chaque époux doit être représenté par son propre avocat, vérifiant que l’accord convenu est conforme à l’intérêt de son client et garantissant un consentement éclairé. Les deux avocats ne peuvent pas travailler dans le même cabinet pour éviter tout conflit d’intérêts.
Pour divorcer en ligne, plusieurs conditions doivent être remplies :
Une fois toutes ces conditions remplies, le divorce peut être réalisé en ligne, permettant ainsi aux époux de bénéficier d’une procédure simplifiée et plus rapide.
Dans le cadre d’un divorce à l’amiable, chaque époux, assisté de son propre avocat, doit élaborer une convention de divorce conforme à des règles strictes énoncées par le Code civil et contresignée par les avocats (articles 229-1 et 229-3 du Code civil). Cette convention résume toutes les décisions prises par les époux concernant les conséquences de leur séparation, telles que le partage des biens, le domicile conjugal, la pension alimentaire et la garde des enfants.
La procédure de divorce en ligne, bien que similaire à celle classique, comprend une part de démarche effectuée à distance via Internet. Les cabinets spécialisés utilisent généralement des questionnaires pour recueillir les choix des époux, ne commençant la rédaction de la convention qu’une fois que ces derniers ont validé toutes leurs décisions.
Divorcer en ligne présente tout d’abord l’avantage d’une procédure rapide, généralement achevée en environ un mois, ce qui justifie son attrait. De plus, cela élimine la nécessité de multiples rencontres en personne avec les avocats, car un formulaire en ligne recueille les informations nécessaires. Les frais de déplacement étant écartés, seule la rémunération de l’avocat reste à régler, permettant ainsi un gain de temps considérable.
Cependant, dans le cas de dossiers complexes, le processus peut prendre plus de temps que prévu.
Toute la procédure se passe en ligne, sauf la signature où les deux parties doivent signer le divorce en présentiel.
Si l'une des deux parties n'est pas d'accord, vous ne pouvez pas divorcer en ligne, vous devez obligatoirement passer devant un juge.
En moyenne, un divorce en ligne prend un mois.
En théorie les prix sont légèrement plus bas et donc moins onéreux de divorcer en ligne.
Pour faire une demande de divorce en ligne, l'un des deux époux doit remplir un questionnaire et s'inscrire sur l'un des nombreux sites qui proposent un divorce en ligne.
Tout d'abord, divorcer en ligne permet d'avoir une procédure plus rapide, cela permet de gagner du temps en rencontrant diverses personnes.