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Quel est le prix d’un divorce pour faute ?

Article rédigé par Léo Martin le 2 septembre 2024 - 7 minutes de lecture

Le divorce pour faute, basé sur la reconnaissance de torts d’une des parties, peut entraîner des procédures plus complexes et des coûts variables. Comprendre le prix de ce type de divorce est essentiel, car il peut impliquer des frais juridiques plus élevés en raison des démarches nécessaires pour prouver la faute. 

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Définition du divorce pour faute

Le divorce pour faute est une procédure de divorce dans laquelle l’un des époux demande la dissolution du mariage en invoquant des manquements graves de l’autre époux aux obligations du mariage. Ces manquements peuvent inclure l’infidélité, les violences conjugales, l’abandon de domicile, ou d’autres comportements rendant la vie commune intolérable. Le juge doit alors évaluer les preuves et décider si la faute justifie la rupture du mariage.

Quel est le coût d’un divorce pour faute?

À combien s’élèvent les honoraires d’avocat en cas de divorce pour faute?

Les honoraires d’avocat pour un divorce pour faute peuvent varier considérablement en fonction de la complexité de l’affaire, de la réputation de l’avocat, et de la région. En général, ils se situent entre 2 000 et 6 000 euros, mais peuvent être bien plus élevés si le dossier nécessite des investigations approfondies, des expertises spécifiques, ou des audiences prolongées. Certains avocats facturent à l’heure, avec des tarifs allant de 150 à 500 euros de l’heure, ce qui peut rapidement faire grimper la facture, surtout si des éléments de preuve supplémentaires doivent être collectés ou si la procédure s’étend sur une longue période.

En outre, les frais d’avocat ne sont pas les seuls coûts à prendre en compte. Il peut y avoir des frais annexes, comme ceux liés à la constitution du dossier, à l’envoi de courriers, ou aux déplacements, qui peuvent également s’ajouter à la facture globale. Des frais supplémentaires peuvent être engagés pour des expertises, des enquêtes ou des témoignages d’experts nécessaires pour prouver la faute de l’autre conjoint. De plus, les frais judiciaires, tels que les droits de timbre et les frais d’audience, viennent souvent s’ajouter aux honoraires d’avocat, augmentant ainsi le coût total de la procédure. Dans les cas les plus complexes, où des recours sont envisagés, ces coûts peuvent encore s’alourdir, rendant le divorce pour faute potentiellement très coûteux pour les deux parties.

Quel est le prix d’un notaire dans le cas de biens immobiliers ?

Dans le cadre d’un divorce, si des biens immobiliers doivent être partagés, l’intervention d’un notaire est nécessaire. Le prix des services du notaire dépend de la valeur des biens en question. En général, les frais de notaire pour le partage de biens immobiliers sont composés de plusieurs éléments :

  • Les émoluments du notaire, qui sont proportionnels à la valeur des biens immobiliers. Ces émoluments sont fixés par un barème réglementé et se situent généralement entre 0,5 % et 2 % de la valeur des biens.
  • Les frais de formalités et débours, qui couvrent les dépenses engagées par le notaire pour effectuer des démarches administratives (recherches hypothécaires, frais de publication, etc.). Ces frais peuvent représenter quelques centaines d’euros supplémentaires.
  • Les droits de partage, qui sont un impôt dû à l’État lors du partage des biens. Ce droit s’élève à 2,5 % de la valeur nette des biens immobiliers partagés.

Existe-t-il des aides pour payer un divorce pour faute ?

Il existe plusieurs aides pour payer un divorce pour faute, destinées à alléger les coûts de la procédure, en particulier pour les personnes ayant des ressources limitées.

  • L’aide juridictionnelle : Cette aide est accordée par l’État en fonction des revenus du demandeur. Elle peut couvrir partiellement ou totalement les frais d’avocat, de notaire, et autres frais de justice. Le montant de l’aide dépend du niveau de revenu et de la composition du foyer.
  • Les assurances de protection juridique : Certaines assurances habitation ou contrats spécifiques incluent une protection juridique qui peut prendre en charge tout ou partie des frais liés au divorce. Il est important de vérifier les clauses de votre contrat d’assurance pour voir si cette option est disponible.
  • Les facilités de paiement : Certains avocats proposent des modalités de paiement échelonné pour permettre aux clients de régler les frais en plusieurs fois, rendant ainsi le coût du divorce plus gérable.
  • Les associations d’aide juridique : Certaines associations offrent des consultations juridiques gratuites ou à tarif réduit, permettant d’obtenir des conseils avant de s’engager dans la procédure.

Quels sont les autres postes de dépenses lors d’un divorce ? 

La pension alimentaire 

Selon l’article 371-2 du Code civil, les parents, en vertu de leurs ressources respectives, doivent contribuer à l’entretien et à l’éducation de leurs enfants.

La pension alimentaire est une somme d’argent versée par un parent à l’autre parent, celui ayant la charge principale des enfants, pour répondre à leurs besoins. Même pendant la procédure de divorce, cette pension peut être directement versée au parent responsable des enfants.

Le montant de la pension peut être convenu entre les conjoints ou déterminé par le juge aux affaires familiales. Chaque année, le Ministère de la Justice publie un barème indicatif pour guider le juge dans sa décision, permettant d’évaluer si le montant proposé est approprié par rapport aux ressources et aux besoins des enfants. Si les époux ne parviennent pas à un accord, le juge peut intervenir pour fixer le montant en fonction de ces critères.

La prestation compensatoire 

La prestation compensatoire, loin d’être automatique, est conçue pour corriger les disparités de niveau de vie résultant du divorce dans certaines circonstances.

En règle générale, c’est le conjoint bénéficiant d’une meilleure situation financière qui verse la prestation compensatoire. Son montant est convenu par les conjoints ou, à défaut, déterminé par le juge. Son objectif est d’équilibrer les conditions de vie inégales entre les époux, prenant en compte divers éléments tels que la durée du mariage, la situation professionnelle, le patrimoine, la santé et l’âge des conjoints.

Il n’existe pas de barème légal pour calculer la prestation compensatoire, mais elle vise à pallier les disparités significatives entre les situations financières des époux, sans lien avec une faute ou un besoin spécifique. Son montant est établi par le juge en fonction de divers critères.

Des frais relatifs aux situations particulières 

En plus des frais mentionnés précédemment liés à la procédure de divorce, il convient de considérer les dépenses résultant de la séparation, qui ont un impact sur la vie quotidienne.

Avant, deux revenus étaient disponibles pour répondre aux besoins de la famille au quotidien, mais maintenant, il ne reste plus qu’un seul salaire. Il est donc nécessaire de prévoir les frais de logement, l’acquisition d’un nouveau véhicule, ainsi que les dépenses liées aux enfants (la pension alimentaire ne couvrant généralement pas toutes les dépenses).

De plus, le divorce entraîne la séparation du foyer fiscal. Le mariage permettait aux conjoints d’être imposés conjointement, réduisant ainsi le montant des impôts à payer. Désormais, les impôts doivent être déclarés individuellement, ce qui entraîne une augmentation significative de la charge fiscale. Enfin, il est essentiel de considérer les frais supplémentaires associés à la décision de divorcer, tels que les frais de traduction en cas de divorce international ou les frais d’huissiers de justice si nécessaire.

Les frais d’enquête sociale peuvent également être à prendre en compte si le juge souhaite évaluer les conditions dans lesquelles les enfants seront pris en charge.

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Autres questions fréquentes
Léo Martin
Léo est rédacteur au sein de l'équipe Mes Allocs, spécialisé sur les thématiques pouvoir d'achat et aides. Il rejoint Mes Allocs après une première expérience en tant que journaliste chez La Gazette Cagnoise et Nice Presse.


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