La prime de partage de la valeur, anciennement prime Macron, est devenue un sujet d’intérêt majeur pour de nombreux salariés. Quels sont les avantages fiscaux de cette prime ? Quel montant de prime Macron allez-vous toucher cette année ? Dans cet article, on répond à toutes vos questions.
La prime de partage de la valeur (PPV) est un dispositif mis en place pour favoriser le partage de la richesse au sein des entreprises. Le montant que vous pouvez espérer toucher dépend totalement de votre employeur a une quasiment totale liberté.
Le montant maximal de la prime Macron est un plafond fixé par la loi. En 2024, ce plafond s’élève à 3 000 € par employé.
Cependant, ce plafond peut être porté à 6 000 € sous la condition que l’entreprise ait signé un accord d’intéressement ou un accord de participation.
Il est à noter que ce plafond est un maximum légal mais que l’employeur est libre de verser un montant inférieur voire nettement inférieur.
Contrairement au montant maximal, il n’existe pas de montant minimum légal pour la prime Macron.
Ce qui signifie que l’employeur peut décider de verser un montant symbolique à ses salariés. Cependant, l’Etat encourage les entreprises à verser une prime significative pour favoriser le pouvoir d’achat des salariés et renforcer le lien social au sein de leur entreprise.
En 2023, le montant moyen de la prime Macron était estimé à environ 900 €.
Mais il est important de noter que montant moyen de la prime Macron varie d’une entreprise à l’autre car il dépend de nombreux facteurs. Les principaux facteurs qui influencent le montant moyen de la prime de partage de la valeur sont les suivants :
Le montant de la prime de partage de la valeur n’est pas donné par une formule mathématique. En effet, il dépend de plusieurs facteurs ce qui laisse une grande liberté pour les employeurs.
Comme nous l’avons évoqué, la loi ne fixe pas de méthode de calcul précise pour la prime Macron.
En effet, c’est l’employeur qui décide seul ou en accord avec les représentants du personnel du montant à verser à chaque salarié. Cette liberté laisse une marge de manœuvre importante aux entreprises pour adapter le montant de la prime à leur situation financière et à leurs objectifs.
De plus, nous vous rappelons que l’employeur n’est pas obligé de verser une prime Macron, celle-ci est facultative.
Bien que le montant de la prime de partage de la valeur soit libre, certains critères peuvent grandement influencer le montant de la prime que chaque salarié va bénéficier :
Tout est possible pour l’employé, il peut décider de fixer un montant forfaitaire et des majorations mais il peut aussi déterminer un pourcentage par exemple.
Même si l’employeur jouit d’une importante liberté, il doit faire figurer la prime Macron sur votre fiche de paye.
De plus, votre employeur doit vous informer de manière claire et précise sur les modalités de calcul de la prime Macron.
En effet, vous avez le droit de connaître les critères qui ont été retenus pour déterminer le montant de votre prime. Vous pouvez donc poser des questions à votre employeur ou à vos représentants. Il vous est aussi possible de retrouver ces informations dans les accords d’entreprise ou les procès-verbaux des réunions où la prime Macron a été négociée.
Bien que la prime Macron soit une initiative gouvernementale visant à partager la valeur créée au sein des entreprises, le montant de la PPV est généralement fixé par l’employeur ou par accord d’entreprise.
Donc l’employé a peu de marge de manœuvre pour négocier directement le montant de sa prime. Toutefois, les représentants du personnel (comme le CSE de l’entreprise) peuvent jouer un rôle important dans la négociation des critères de calcul et du montant global de la prime.
La réponse est oui. En effet, il existe des plafonds de versement pour la prime Macron pour pouvoir bénéficier d’une exonération fiscale et sociale avantageuse. Ces plafonds varient en fonction de la situation de l’entreprise :
Il est important de noter que ces plafonds représentent des limites pour bénéficier des avantages fiscaux, mais qu’un employeur peut tout à fait verser un montant supérieur. Cependant, la somme qui sera supérieure au plafond ne bénéficiera pas des exonérations fiscales.
La prime de partage de la valeur bénéficie d’avantages fiscaux non négligeable pour les employés et les employeurs. En effet, dans les limites décrites ci-dessus, elle est exonérée d’impôt sur le revenu, de cotisations salariales, de Contribution Sociale Généralisée (CSG) et de Contribution pour le Remboursement de la Dette Sociale (CRDS).
Ce qui veut concrètement dire que le montant de la prime que l’employé reçoit vient s’ajouter à son salaire net, sans qu’il n’ait à payer d’impôts ou de cotisations supplémentaires.
Pour bénéficier de cette exonération totale, le montant de la prime ne doit pas dépasser un certain plafond et l’entreprise doit avoir moins de 50 salariés. De plus, l’employé doit percevoir moins de 3 fois le montant du SMIC.
Le montant dépend des critères choisis par votre employeur.
6 000 € correspond au plafond qu'une entreprise peut verser à un employé sous la condition que l'entreprise ait signé un accord d'intéressement ou un accord de participation.
Cette prime est exonérée sous certaines conditions de cotisations et contributions sociales.
3 000 € correspond au plafond qu'une entreprise peut verser à un employé.