En France, le calcul de l’âge de la retraite est important afin d’anticiper le départ à la retraite. Il existe 3 âges légaux de départ à la retraite qui varie selon la loi qui vous est applicable et notamment en fonction des critères suivants :
Depuis le 1er Septembre 2023 l’âge de la retraite est progressivement poussé à 64 ans, contre 62 ans auparavant en 2017 pour partir à la retraite pour toutes les personnes nées après le 1er janvier 1955. Afin de bénéficier d’une retraite complète, donc à taux plein, vous devez avoir cotisé un certain nombre de trimestres.
En outre, si vous remplissez ces 2 conditions (d’âge et de durée de cotisation), vous pouvez percevoir à la fois :
Les âges légaux de départ à la retraite varient en fonction des régimes :
Entre 64 et 67 ans, il est possible de partir à la retraite même en cas de cotisations insuffisantes du nombre de trimestres nécessaires. Cependant, la pension est alors réduite, à savoir qu’une décote est appliquée à votre pension lors du calcul. Seules les personnes atteintes d’une incapacité permanente au moins égale à 50 % peuvent partir à la retraite à 64 ans sans subir de décote. Toutefois, leur pension reste calculée au prorata du nombre de trimestres validés.
À 67 ans, si vous n’avez pas cotisé le nombre de trimestres nécessaire, vous pouvez partir à la retraite sans décote (pénalité de minoration). Cependant, la pension est calculée au prorata du nombre de trimestres cotisés.
C’est aussi à cet âge du taux plein. C’est-à-dire qu’un salarié peut percevoir sa retraite au taux maximum, même s’il n’a pas cotisé le nombre de trimestres requis pour la retraite de base. Pour certaines personnes, cet âge est fixé à 65 ans. Cela concerne :
Lorsqu’un salarié atteint 70 ans, l’employeur peut le mettre obligatoirement à la retraite. Dans le cas d’une retraite d’office, il doit lui adresser le préavis légal, comme dans le cas d’un licenciement. Ainsi, l’indemnité de mise à la retraite est égale à l’indemnité versée en cas de licenciement.
Avant 70 ans, si un employeur souhaite mettre un salarié à la retraite, il doit remplir 2 conditions :
Les délais sont alors similaires à d’un licenciement dans ce cas. L’employeur doit lui transmettre un préavis lui demandant son accord pour une mise à la retraite 3 mois avant son anniversaire. En cas d’accord, l’employeur n’a plus qu’à procéder à la mise effective à la retraite.
En revanche, en cas de refus de votre part, l’employeur est dans l’obligation de patienter. Chaque année, toujours 3 mois avant l’anniversaire, il peut adresser la même demande, jusqu’à l’âge de 70 ans, où l’accord n’est plus obligatoire. Pour sa part, le salarié, le salarié dispose d’un délai d’un mois pour répondre aux demandes de l’employeur.
En cas de non-respect de la procédure, la fin du contrat de travail est requalifiée en licenciement. C’est donc cette procédure qui s’applique, avec le versement de l’indemnité correspondante.
Il existe dans certains cas la possibilité de procéder à un départ en retraite avant l’âge de 62 ans. Il s’agit d’un départ anticipé.
La retraite anticipée pour cause de carrière longue offre la possibilité de partir à l’âge de 60 ans. Le calcul de l’âge de retraite pour départ s’appuie sur la base de votre année de naissance et de l’âge à partir duquel vous avez commencé à travailler, généralement avant 20 ans.
Les personnes en situation de handicap ont la possibilité de partir à la retraite dès l’âge de 55 ans. Cela concerne la quasi-totalité des régimes de retraite en France. Pour ce faire, vous devez avoir passé la majeure partie de votre carrière professionnelle en situation de handicap. Il est également nécessaire de justifier d’un nombre minimal de trimestre validés et cotisés.
La notion de pénibilité est reconnue dans le calcul des droits à la retraite depuis 2010. Ainsi, en cas d’incapacité reconnue pour travail pénible, vous pouvez prendre votre retraite dès 60 ans sans pénalités. En 2014, le compte de pénibilité a été mis en place afin de permettre d’accumuler des points tout au long de la carrière et de prétendre à une retraite anticipée à terme.
Pour avoir la possibilité de partir à la retraite, il est nécessaire de justifier d’une durée d’assurance minimale, et cela tout régime confondus. Ce temps obligatoire est fixé selon des périodes, calculées en trimestres, durant lesquelles vous avez cotisé au régime général de Sécurité sociale, mais également à d’autres régimes obligatoires.
À savoir que pour valider un trimestre, il faut avoir cotisé sur une rémunération égale à un montant minimum peu importe la durée de travail effectuée. Depuis 2014, ce montant s’élève à 150 fois le SMIC horaire.
Désormais, vous devez avoir touché au moins :
Certaines périodes pendant lesquelles on ne cotise pas peuvent être néanmoins validées parmi les trimestres comptés pour ouvrir droit à la retraite : les périodes de chômage, d’arrêt maladie, de congé parental, du service militaire, etc. Les enfants donnent en outre droit à des trimestres supplémentaires.
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Si vous avez atteint l'âge légal de départ à la retraite, vous pouvez bénéficier d'une retraite du régime général de la Sécurité sociale si vous avez validé au moins 1 trimestre en tant que salarié.
Les assurés ayant commencé à travailler avant 20 ans peuvent prétendre à un départ en retraite anticipée à partir de 60 ans, sous certaines conditions : avoir validé 5 trimestres, tout régime confondu, à la fin de l'année civile du 20e anniversaire ou 4 trimestres pour ceux nés au 4e trimestre.
Vous pouvez partir à la retraite dès que vous atteignez 62 ans. Cependant, votre retraite n'est pas calculée au taux maximum si vous ne réunissez pas le nombre de trimestres nécessaire. Cette réduction (ou "décote") est définitive.
Pour avoir droit à une retraite à taux plein, vous devez soit avoir un nombre précis de trimestres d'assurance retraite, soit partir en retraite à 67 ans. Le nombre de trimestres d'assurance retraite exigé pour avoir droit à une retraite à taux plein varie selon votre année de naissance.
Si vous avez moins de 120 trimestres cotisés au régime général, le montant du minimum contributif est fixé à 8 796,38 € brut par an, soit 733,03 € brut par mois.