En plus de la retraite de base, vous cotisez obligatoirement à un régime de retraite complémentaire. Ces cotisations vous permettent de bénéficier, au moment de votre retraite, d’une pension complémentaire à votre retraite de base de la Sécurité sociale. Pour cette retraite complémentaire, il existe de nombreuses caisses de retraite. On vous explique.
La retraite complémentaire se calcule en points. Selon les cotisations versées, un certain nombre de points sont acquis.
La valeur du point varie suivant sa nature, mais également selon sa date d’acquisition.
Lorsque vous faites votre demande de retraite, le nombre de points obtenus est multiplié par la valeur du point.
La retraite complémentaire est versée entièrement dans le cas où le retraité a obtenu sa retraite de base au taux maximum de 50 % (aussi appelé “taux plein”).
Cette retraite complémentaire est réduite dans le cas où la retraite de base a été obtenue à taux minoré.
Les artisans et commerçants bénéficient d’un régime complémentaire unique commun mis en place depuis le 1er Janvier 2013.
L’Agirc-Arrco est un régime de retraite complémentaire. Ce régime complémentaire est celui auquel tous les salariés du secteur privé cotisent obligatoirement. L’Agirc-Arrco est un régime de retraite avec un système par points. Cela signifie que vos cotisations sont converties en points.
Lors de votre départ en retraite, vos points sont alors reconvertis en pension.
Lorsque vous partez en retraite, votre pension de l’Agirc-Arrco s’ajoute à votre pension de retraite de base. Cette pension de retraite de base est versée par l’Assurance Vieillesse de la Sécurité Sociale.
L’Agir-Arrco est issu de la fusion au 1er janvier 2019 entre l‘Association pour le Régime de Retraite Complémentaire des Salariés (ARRCO) et l’Association Générale des Institutions de Retraites des Cadres (AGIRC). Cette fusion est intervenue à la suite des accords interprofessionnels du 30 octobre 2015 et du 17 novembre 2017.
Un salarié cotise chaque mois pour sa retraite complémentaire.
L’employeur prélève et déclare les cotisations auprès des caisses de retraites complémentaires.
Ces retraites complémentaires sont obligées de :
La RAFP permet aux fonctionnaires de disposer d’un complément à la pension versée par les régimes de base de la fonction publique. Cette pension de base est versée par la Caisse Nationale de Retraite des Agents des Collectivités Locales (CNRACL) ou le Service des Retraites de l’État (SRE).
Les paramètres techniques de ce régimes sont définis par le conseil d’administration de l’ERAFP.
De plus, il fixe également les orientations générales de la politique de placement des provisions du Régime.
Ce régime de base fonctionne sur le principe de capitalisation.
Chaque bénéficiaire de cette retraite complémentaire va disposer d’un compte individuel RAFP. Ce compte va être accessible grâce à l’espace personnel dans lequel il est possible de consulter les points cumulés à la RAFP.
Chaque année, l’employeur va déclarer les cotisations de ses agents. Ce taux de cotisation est équitablement réparti entre l’employeur et l’agent, à hauteur de 5%. Celles-ci sont calculées sur la base de leurs rémunérations accessoires. Cela se fait dans la limite de 20% du traitement indiciaire brut.
Suite à ça, les cotisations sont transformées en points. Ceux-ci vont ensuite être multipliés par la valeur de service du point, ce qui permet d’obtenir le montant de la prestation perçue par l’agent.
La CRPN gère le régime de retraite, complémentaire aux régimes de base des salariés, de nature réglementaire, obligatoire et autonome, qui fonctionne par répartition.
Cette caisse de retraite gère quatre fonds.
Il y a tout d’abord le fonds de retraite qui attribue des pensions et bonifications aux anciens navigants et à leurs ayants droit.
Ensuite, il y a le fonds de majoration attribuant des majorations temporaires.
Il existe également le fonds d’assurance attribuant des indemnités en capital. Celui-ci intervient en cas de décès en accident aérien ou reconnu imputable au service aérien. Il est également disponible en cas d’inaptitude définitive (liée à une cessation d’activité relevant de la CRPN) avec imputabilité au service aérien.
Enfin, il y a le fonds social attribuant des secours aux participants ou à leurs ayants droit. Ces secours se font seulement après l’avis d’une commission.
Les secteurs concernés par cette caisse de retraite complémentaire
Tout au long de votre carrière en tant qu’agent contractuel, vous comptabilisez des points auprès de l’Ircantec.
Ces points peuvent être acquis grâce aux versements de cotisations à l’Ircantec.
Ces cotisations vont être prélevées sur le salaire sur la base d’une “assiette de cotisations”.
Cette cotisation va correspondre à la rémunération globale brute perçue.
Suite à cela, les cotisations sont versées à l’IRCANTEC.
Pour calculer les points IRCANTEC à l’année, il faut se baser sur trois critères :
Cette caisse complémentaire regroupe les non-titulaires cadres et non-cadres. Vous êtes donc concerné si vous vous trouvez dans l’une des situations suivantes :
Un assuré qui souhaite procéder à la liquidation de sa retraite Ircantec doit formuler la demande auprès de la caisse de retraite. La procédure varie en fonction de la nature de la profession de l’assuré.
Pour faire une demande de retraite complémentaire en tant que salarié de droit public, vous devez :
Afin de procéder à la liquidation de votre retraite comme praticien hospitalier, il est possible de :
Pour leur retraite complémentaire, les élus locaux doivent faire une demande en contactant l’Ircantec.
L’IRCEC permet de gérer les régimes de retraite complémentaire des artistes-auteurs qui relèvent de l’article L 382-12 du Code de la Sécurité sociale.
Le fonctionnement administratif et financier de cette caisse de retraite complémentaire va être régi par le Code de la Sécurité sociale.
Cette caisse de retraite gère la réglementation des régimes RAAP, RACD, RACL. Ces régimes sont également sont fixés par décret et arrêté.
L’IRCEC va être soumise à des contraintes et va également jouir de prérogatives de puissance publique.
Cela signifie que son directeur peut émettre des contraintes directes.
Les cotisations aux différents régimes dont elle a la gestion sont obligatoires pour les professions concernées.
La prise en compte de l’assiette sociale :
Le calcul des cotisations va prendre pour référence l’assiette sociale telle que déclarée auprès de l’URSSAF.
Cette assiette sociale va se composer de plusieurs éléments.
Tout d’abord, il y a le montant brut de vos droits d’auteur, lorsqu’ils sont assimilés à des traitements et salaires.
Ensuite, il y a le montant de vos revenus imposables au titre des Bénéfices Non Commerciaux (BNC). Ceux-ci vont être majorés de 15%.
Enfin, dans le cas où vous optez pour la déclaration en micro-BNC, votre assiette sociale repose sur le calcul suivant : (chiffre d’affaires – 34 %) + 15 %.
La retraite complémentaire se calcule en points. Selon les cotisations versées, un certain nombre de points sont acquis.
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La RAFP permet aux fonctionnaires de disposer d’un complément à la pension versée par les régimes de base de la fonction publique.
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La CRPN gère le régime de retraite, complémentaire aux régimes de base des salariés, de nature réglementaire, obligatoire et autonome, qui fonctionne par répartition.
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