La retraite supplémentaire a été mise en place pour compléter la pension de retraite versée par les régimes de retraite obligatoires. Mes Allocs vous explique tout.
La retraite supplémentaire, également connue sous le nom de surcomplémentaire, vient en complément de la retraite de base et de la retraite complémentaire.
Les salariés cotisent à la caisse de retraite de base, le régime général de la Sécurité sociale, et souvent à un régime de retraite complémentaire obligatoire comme l’AGIRC ou l’ARRCO. La gestion du régime général des retraites est assurée par des institutions publiques (collectivités, caisse nationale d’assurance vieillesse, etc.), tandis que les retraites complémentaires sont gérées par des syndicats d’employeurs et d’employés.
La retraite supplémentaire vient s’ajouter à ces deux types de retraites. Elle est facultative et n’est pas gérée par des syndicats ou des organismes étatiques. On souscrit à une retraite supplémentaire auprès de sociétés d’assurance et de prévoyance, ou d’établissements bancaires. Elle constitue un outil essentiel pour préparer sa retraite et garantir une pension confortable à la fin de sa carrière professionnelle.
Lorsqu’elle est souscrite à titre individuel, la retraite supplémentaire peut prendre la forme d’un Plan d’Épargne Retraite (PER) ou d’une assurance-vie.
La retraite supplémentaire, également appelée retraite surcomplémentaire, est une pension que l’on perçoit en plus de sa retraite de base et de sa retraite complémentaire.
Lorsque vous êtes salarié, vous cotisez à la caisse de retraite de base, également appelée régime général de la sécurité sociale. De plus, selon votre situation, vous cotisez également à un régime de retraite complémentaire obligatoire, tel que l’AGIRC ou l’ARRCO.
La gestion du régime général de la sécurité sociale est assurée par des institutions publiques comme la CNAV ou les collectivités, tandis que les régimes de retraite complémentaire, tels que l’AGIRC ou l’ARRCO, sont gérés par les syndicats des employés et des employeurs.
La retraite supplémentaire vient s’ajouter à ces deux types de retraites mentionnés précédemment. Elle est facultative et ne dépend ni des organismes étatiques ni des syndicats. On souscrit à une retraite supplémentaire auprès de sociétés d’assurance, de prévoyance ou d’établissements bancaires.
La retraite supplémentaire fonctionne par capitalisation, ce qui signifie que le souscripteur accumule des cotisations sur un produit financier qui lui permettra, à terme, de percevoir un capital ou une rente viagère.
La mise en œuvre de la retraite surcomplémentaire se déroule en deux phases distinctes :
Tout individu a la possibilité d’ouvrir un produit d’épargne pour bénéficier d’une retraite complémentaire ou surcomplémentaire. De nombreux produits financiers sont disponibles à cet effet, notamment des contrats individuels comme le Plan Épargne Retraite (PER), ou des contrats collectifs ouverts par certaines entreprises pour leurs salariés, tels que le PER d’entreprise collectif ou obligatoire.
Bien que ces contrats restent relativement peu répandus, représentant 5,8 % de l’ensemble des cotisations retraite, leur importance dans le paysage des systèmes de retraite est croissante. Si vous êtes détenteur d’un tel contrat, pensez à demander le versement de votre rente ou capital au moment opportun.
La constitution d’une retraite supplémentaire peut donner lieu au versement d’une rente viagère ou d’un capital au moment de la cessation d’activité professionnelle du titulaire. Cette somme d’argent est préalablement déterminée et peut être versée de manière mensuelle, trimestrielle ou annuelle jusqu’au décès du bénéficiaire, dans le cas d’une rente viagère.
Pour déterminer le montant de cette rente, l’établissement financier auprès duquel est contracté le contrat d’épargne retraite prend en compte plusieurs critères, notamment :
Il est important de noter que cette rente doit être déclarée auprès de l’administration fiscale. De plus, les rentes bénéficient d’un abattement de 10 % sur les montants déclarés au titre des pensions et rentes de retraite.
Il existe plusieurs types de retraite supplémentaire, notamment :
Une entreprise peut mettre en place un système de retraite supplémentaire pour ses salariés. Cette démarche, en plus de favoriser la fidélisation et la motivation des employés, présente des avantages fiscaux pour l’entreprise. En effet, les cotisations versées par l’entreprise à l’organisme de retraite supplémentaire sont déductibles de son résultat imposable, dans certaines limites. De plus, la structure bénéficie d’exonérations de charges sociales et de taxes sur les salaires.
Dans le cadre de l’entreprise, la retraite supplémentaire peut prendre différentes formes :
Les salariés bénéficient également de ce système, non seulement pour garantir une pension de retraite plus confortable, mais aussi pour profiter des avantages fiscaux. En effet, les cotisations qu’ils versent personnellement chaque mois peuvent généralement être déduites de leurs revenus imposables, ce qui peut entraîner une réduction de l’impôt à payer.
Cependant, les avantages fiscaux de cette opération varient selon le niveau d’imposition du salarié. Plus le taux d’imposition est élevé, plus la défiscalisation des cotisations est significative. Toutefois, cette déduction est plafonnée à 10 % des revenus annuels. Il est donc important de faire différents calculs pour vérifier si cette stratégie est avantageuse pour vous.
Il est à noter cependant que les rentes versées seront soumises à l’impôt ainsi qu’aux prélèvements sociaux. Il est donc essentiel de souscrire à une retraite supplémentaire en fonction de votre situation personnelle et professionnelle.
La retraite supplémentaire, également connue sous le nom de surcomplémentaire, vient en complément des retraites de base et complémentaire.
La retraite supplémentaire fonctionne par capitalisation, ce qui signifie que le souscripteur accumule des cotisations sur un produit financier qui lui permettra, à terme, de percevoir un capital ou une rente viagère.
Tout individu a la possibilité d'ouvrir un produit d'épargne pour bénéficier d'une retraite supplémentaire ou surcomplémentaire.
Pour déterminer le montant de cette rente, l'établissement financier auprès duquel est contracté le contrat d'épargne retraite prend en compte plusieurs critères, notamment, le montant total de l'épargne constituée et l'âge de l'assuré.
Il existe sept types de retraite supplémentaire, comme le plan d'épargne en actions, plan d'épargne retraite ou encore assurance-vie ou contrat retraite, etc.
Les cotisations versées par l'entreprise à l'organisme de retraite supplémentaire sont déductibles de son résultat imposable, dans certaines limites.