Depuis le 1er janvier 2019, une contribution légale unique est demandée aux entreprises pour la formation professionnelle et l’apprentissage. Les taux d’assujettissement sont de 0,55 % de la masse salariale pour les entreprises de moins de 11 salariés et 1 % de la masse salariale pour les entreprises de 11 salariés et plus. Cette somme est versée aux URSSAF et aux caisses de la MSA. En échange de la contribution à la formation, tous les salariés peuvent bénéficier d’un financement de leur formation. L’origine de cette aide dépend du dispositif de formation choisi.
Ancien plan de formation, le PDC permet d’assurer le maintien dans l’emploi du salarié et d’acquérir de nouvelles compétences, par rapport à l’évolution des emplois, des technologies et des organisations. Il s’agit de l’ensemble des actions de formation professionnelle, de bilans de compétences et de Validation des Acquis de l’Expérience mises en place par l’entreprise pour les salariés.
Tout type d’entreprise peut mettre en place un PDC, peu importe sa taille ou son statut juridique. Il en est de même pour tout salarié qui peut être concerné par une action prévue dans le Plan de Développement des Compétences de l’entreprise. Vous ne pouvez pas la refuser, car elle fait partie du contrat de travail. Ainsi, un refus est considéré comme une faute professionnelle entraînant un licenciement, sauf en cas de bilan de compétences, de VAE ou d’une formation exercée en dehors du temps de travail.
Dans le cadre d’un plan de développement des compétences, le financement de la formation et la prise en charge des frais de restauration et d’hébergement occasionnés relève de l’entreprise.
La reconversion ou la promotion par alternance, Pro-A, permet aux salariés de changer de métier ou de bénéficier d’une promotion sociale ou professionnelle. La Pro-A alterne entre enseignements théoriques et activité professionnelle. Ainsi, vous pouvez maintenir votre employabilité au sein de votre entreprise par la reconversion ou la promotion interne.
La Pro-A est destinée aux :
Le niveau de qualification ne doit pas dépasser le niveau 5 du Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP).
C’est l’Opérateur de Compétences (OPCO) dont l’entreprise dépend qui prend en charge la Pro-A. Le financement des frais pédagogiques et des frais de transport et d’hébergement peut être partiel ou total selon le niveau de prise en charge fixé par la branche professionnelle.
Le CPF désigne un compte individuel permettant de cumuler des droits à la formation professionnelle tout au long de la carrière. Vous pouvez en bénéficier dès l’insertion sur le marché du travail à partir de 16 ans. Le dispositif est crédité à hauteur de 500 euros par an, plafonné à 5 000 euros, lorsque le salarié travaille à temps complet (800 euros pour les salariés non qualifiés avec un plafond de 8 000 euros).
Les personnes qui peuvent bénéficier du CPF sont :
La Caisse des Dépôts et Consignations est le gestionnaire du CPF. C’est elle qui est chargée des droits inscrits dans le CPF et qui gère le site Moncompteformation.gouv.fr.
Attention, toutefois, une participation financière de 100€ vous sera demandée si vous souhaitez mobiliser votre CPF (sauf pour certains publics comme les demandeurs d’emploi).
Aussi appelé CPF de transition, le PTP est une modalité particulière de mobilisation du CPF. En effet, il permet aux salariés qui souhaitent changer de métier ou de profession de financer des formations certifiantes en lien avec leur projet. Ce dispositif permet la prise en charge du coût de la formation et le maintien d’une rémunération pendant la durée de l’action de formation.
Les bénéficiaires d’un CPF de transition sont :
Depuis le 1er janvier 2020, le financement des projets de transition professionnelle est assuré par les Commissions Paritaires Interprofessionnelles (CPIR), appelées Associations Transitions Pro (ATpro).
La VAE a pour but d’évaluer vos compétences professionnelles dans le but d’obtenir une certification.
Pour bénéficier de la VAE, vous devez pouvoir justifier d’au moins 1 an d’expérience acquise en France ou à l’étranger, actuelle ou passée, et continue ou discontinue. En outre, il est possible d’en profiter peu importe votre statut (salarié, non salarié, en CDD, CDI ou intérimaire, fonctionnaire, demandeur d’emploi, bénévole, volontaire).
Le coût de la VAE prend en compte les droits d’inscription à la certification et les prestations d’accompagnement de l’organisme qui la délivre. Lorsque la démarche est à votre initiative, vous pouvez solliciter le CPF pour la prise en charge. Si l’initiative vient de votre employeur, la VAE est réalisée dans le cadre du PDC et par conséquent prise en charge par l’entreprise.
Depuis le 1er janvier 2019, une contribution légale unique est demandée aux entreprises pour la formation professionnelle et l'apprentissage. Elle est versée aux URSSAF.
Le taux de cette contribution est de 0,55 % pour les entreprises de moins de 11 salariés et de 1 % pour les entreprises de 11 salariés et plus.
Pour profiter d'une reconversion professionnelle sans perte de salaire, 2 solutions sont envisageables : bénéficier d'aides et de dispositifs pour conserver sa rémunération ou opter directement pour une formation rémunérée.
En matière de formation professionnelle, les obligations sont : la participation au financement de la formation, l'adaptation du salarié à son poste de travail, le maintien dans son emploi et le financement des formations obligatoires.
La rémunération est versée par l'employeur, qui sera ensuite remboursé par son opérateur de compétences (OPCO). Si la formation se fait en dehors du temps de travail, le salarié ne reçoit pas de rémunération supplémentaire.
Le financement de la formation en contrat de professionnalisation est assuré par l'OPCO en charge de la collecte des obligations financières de l'entreprise en matière de formation professionnelle.