L’aide-soignante est une figure essentielle du secteur médico-social. Ce professionnel de santé est spécialiste du confort et de l’hygiène des patients. Profession majoritairement féminine (plus de 93% des professionnels), l’aide-soignante intervient quotidiennement sous la responsabilité des infirmier(è)s pour accompagner les personnes hospitalisées dans les gestes de la quotidienne.
L’aide-soignante exerce principalement en hôpital et clinique, mais des débouchés existent aussi dans les maisons de retraite ou à domicile, pour prendre soin des personnes dépendantes ou malades.
Aussi appelée agent de service hospitalier, une aide-soignante accompagne et surveille le patient. Elle veille en permanence au bien-être et au confort de celui-ci par le biais de différentes tâches. Ses missions sont les suivantes :
En termes d’accompagnement
En termes de soins et surveillance médicale
L’aide-soignante doit suivre des règles d’hygiène très strictes. Elle apporte un soutien psychologique important pour les patients. Attentif à leur état, elle transmet la moindre de ses observations à l’équipe médicale pour assurer la continuité des soins.
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Avant de vous lancer à la recherche d’un poste d’aide soignante, vous devez réfléchir aux compétences qui vous seront demandées. L’aide-soignante doit être capable d’aider l’infirmier(ère) à répondre aux besoins de santé des personnes. Ainsi, l’aide-soignante doit faire preuve de :
Afin d’obtenir le titre professionnel d’aide-soignante, le diplôme d’État d’aide-soignant (DEAS) est obligatoire. En formation initiale, l’admission dans les écoles se fait sur concours sans condition de diplôme. Les écoles qui préparent à ce concours sont payantes avec un coût annuel variant entre 700 euros à 2000 euros. Tout le monde peut s’y présenter à partir de 17 ans. En outre, il faut d’abord passer un concours d’entrée organisé dans les écoles agréées par le ministère de la Santé.
Après la réussite de celui-ci, la formation dure 10 mois. Un arrêté du 10 juin 2021 fixé la durée de la formation à 12 mois au lieu de 10 actuellement. Il faut donc effectuer 6 mois en stage et suivre une formation théorique de 770 h (22 semaines).
Le concours est composé d’une épreuve écrite d’admissibilité et d’une épreuve orale d’admission. Les candidats ci-dessous sont dispensés de l’épreuve écrite :
Pour une reconversion, en formation continue, l’admission dans les écoles peut se faire par une Validation des Acquis de l’Expérience (VAE).
La majorité des aides-soignantes exercent comme salarié. Plus de 70 % travaillent en clinique ou en hôpital et leur salaire varie entre 1400 euros et 1950 euros (net). Ce revenu progresse avec l’ancienneté. En outre, il faut ajouter à ce salaire les diverses indemnités et primes.
Les nouvelles aides-soignantes peuvent travailler au sein de différents endroits :
Il peut s’agir d’établissements privés, d’établissements dépendant de l’État ou des collectivités territoriales.
En France, chaque année, 18 000 diplômes d’aides-soignantes sont délivrés et pourtant, la profession est toujours en pénurie de candidats. En effet, ce métier ne connaît pas le chômage étant donné les besoins d’accompagnement des personnes qui augmente constamment. La formation d’aide-soignant favorise un accès rapide à un premier emploi. Depuis ces dernières années, ce métier représente une opportunité d’insertion professionnelle non-négligeable.
Les évolutions possibles d’une aide-soignante ou aide-soignant
Il existe différentes possibilités d’évolution de carrière pour un aide-soignant :
Il s’agit d’un métier humain et valorisant où le résident est au cœur des préoccupations. L’aide-soignante consacre sa vie à l’autre. Vous pouvez acquérir de nouvelles compétences tous les jours grâce à la polyvalence du métier. En effet, vous êtes amenés à exercer au sein de différents services comme la maternité, maison de retraite, urgence, etc. C’est un métier utile, d’où un secteur qui recrute. La formation d’aide-soignante est également courte et est accessible sur concours.
L’aide-soignante est souvent amené à exercer les week-ends, les jours fériés et les nuits. Par manque d’effectif, les conditions de travail sont dures. Aussi, il s’agit d’un métier très physique avec un grand nombres d’heures pour un salaire plutôt bas. Les missions de l’aide-soignante peuvent être ingrates par moment (ménage, toilette des patients, etc.). C’est un métier délicat, car l’aide-soignante est confrontée à la mort, à la maladie, à la misère sociale, etc.
Le diplôme d'état d'aide-soignant ou DEAS de niveau V se prépare en 1 an dans un centre de formation dépendant d'un hôpital. On accède à cette formation grâce à un concours d'entrée et le niveau d'étude en fin de formation équivaut au CAP.
La profession d'aide-soignante impose l'obtention d'un diplôme d'État d'aide-soignant (DEAS). Ce diplôme peut être délivré après la réussite d'un concours ou par le biais d'une validation des acquis de l'expérience (VAE). L'âge minimum des candidats est fixé à 17 ans.
Dans le secteur du paramédical, 3 formations sont accessibles sans diplôme : aide-soignant, ambulancier et auxiliaire de puériculture. Vous devrez cependant passer un concours de sélection comportant une épreuve écrite et une épreuve orale.
Le niveau V correspond aux années terminales du second cycle court (CAP/BEP) ainsi qu'aux années intermédiaires du second cycle long (2des et 1res générales, technologiques et professionnelles ainsi que la première année de préparation des brevets professionnels).
Le niveau bac correspond au niveau 4 (anciennement IV).
Le diplôme professionnel d'aide-soignant est délivré par le directeur régional des affaires sanitaires et sociales aux candidats déclarés admis par le jury.